Originaire des Îles-de-la-Madeleine, née le 9 mars 1980. Je suis installée à Gaspé depuis 2009. Passionnée de la nature, de tout ce qui se rattache au milieu marin et à l’environnement qui m’entoure, les arts ont toujours fait partie de ma vie. Après avoir exploré le monde des arts plastiques lors de mon enfance, en suivant notamment des cours de céramique et de dessin, j’ai également exploré les arts plastiques au Cégep de Rimouski pendant une session, en 2003. Étant toutefois davantage attirée par les sciences naturelles, c’est plutôt vers ce domaine que je me suis finalement orientée et j’ai complété, en 2008, un baccalauréat en géographie physique, avec une spécialisation en environnement marin. Après une carrière de plus de 12 ans dans la fonction publique québécoise, comme professionnelle au Ministère de la sécurité publique puis au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, j'ai effectué un grand virage professionnel en 2020 et suis devenue aide-pêcheur à bord du bateau de mon conjoint. C'est en 2012 que j'ai débuté la peinture. J'ai développé une technique mixte d'acrylique et de peinture à vitrail sur toile. Mes inspirations sont tout ce qui touche au milieu maritime, sa nature et ses activités.

Né en 1985, Jonathan DESJARLAIS obtient un diplôme en Arts et technologie des médias en Télévision option, Post-production du Cégep de Jonquière en 2005.

Karine LeBlanc est une artiste multidisciplinaire d’origine gaspésienne formée aux arts de la marionnette au Théâtre aux Mains Nues de Paris et à l’étude de la pratique artistique à l’Université du Québec à Rimouski. Elle œuvre en marionnette, arts textiles et en art de la performance. Elle manipule des œuvres d’art textiles comme des marionnettes métaphoriques et fabrique des marionnettes abstraites racontant l’intériorité et l’univers culturel qui l’entoure.

Orbie illustre et écrit des livres pour enfants et elle adore ça. Surtout lorsqu’elle rit à voix haute en travaillant. Gaspésienne d’adoption depuis qu’elle est adulte, elle rigole tout de même encore aux blagues de pets. C’est qu’elle a gardé son cœur d’enfant, ce qui est plutôt pratique dans son métier. Elle a 7 poules, 1 coq, 3 canards, 2 chats, beaucoup trop de crayons et 2 enfants. Ces derniers sont très fiers d’être une source inépuisable d’inspiration pour leur mère, même s’ils risquent fort probablement de lui en vouloir pour cela, à l’adolescence. En attendant, Orbie rencontre petits et grands pour tenter de leur donner envie de dessiner et d’écrire à leur tour.

Par l’utilisation de gros plans dramatiques et saturés, Maude prend l’observateur à témoin de bouleversements plus grand que lui. Il s’agit de forcer les liens entre la communauté, l’assiette et l’environnement, de souligner leur interdépendance. Elle intègre des éléments incrustés dans ses créatures marines, qui s’inspirent de ses emplois comme tatoueuse et comme intervenante. Ces éléments figuratifs sont généralement en lien avec l’animal ou son contexte de vie alors que dans certaines peintures, les éléments sont historiques ou mythiques. Ses créatures deviennent donc porteuses de sens et chargées d’histoire. La mise en images de mémoires vivantes, de processus d’adaptation et de tragédies à grande échelle comme à échelle humaine peut ainsi devenir une archive gaspésienne a l’image de sa communauté passée, actuelle et future. Une mise en garde et une mémoire collective d’une communauté fragilisée et résiliante, mais toujours en relation avec son règne animal.

Originaire de La Tuque en Mauricie, Michelle Larouche oeuvre en tant qu'artiste visuelle depuis 2018 dans région de la Baie des Chaleurs en Gaspésie. Son champs de pratique élargi, elle tergiverse entre dessin, performance, installation etc. Depuis elle participe à plusieurs expositions solo et collectives dans la région et à l'extérieur.

Dès mon plus jeune âge, les deux petits pieds dans la terre, je m’épanouissais au contact de la nature. En vieillissant, exaltée par l’effervescence des villes, j’ai laissé la lumière synthétique remplacer celle du soleil. À présent debout, les pieds ancrés à Percé en Gaspésie, je suis déterminée à reprendre racine. C’est ici, en forêt, près de la mer, où l’inspiration émane du plus petit des grains de sable aux plus grandes parois rocheuses, de la plus minuscule des gouttes de rosée à l’immensité de la mer, que j’ai implanté mon atelier. Un laboratoire de création dans lequel j’expérimente et conceptualise des idées, reflets des émotions que me suscite cette nature grandiose.

Autodidacte, voyages, lectures, visite de nombreuses expositions et de grands musées européens, lui ont tenu lieu de maîtres. Elle participe à de nombreux ateliers de formation, suit quelques cours en histoire de l’art à l’UQAM et détient un diplôme universitaire de deuxième cycle de l’UQAR. Membre fondatrice et membre du centre d’artistes Vaste et Vague de Carleton et membre de Culture Gaspésie, elle expose surtout en région, en solo ou en collectif. Elle vit actuellement en Gaspésie au Québec et travaille dans son atelier où elle poursuit ses recherches, sans perdre de vue sa passion de la forme épurée.