Issu du milieu des médias et du design, mais passionnée par l’art et l’histoire de l’art depuis son plus jeune âge, Jean-Guy Turgeon en est graduellement venu à développer une pratique artistique en parallèle de sa vie professionnelle. Ce n’est qu’à partir de 2018 que sa pratique commence à occuper une place croissante dans ses activités. Ses oeuvres, majoritairement photographiques, mais aussi numériques et vidéographiques, explorent une solitude à la fois désirée et subie, l’isolement et le rejet.

Photographe, écrivaine et fermière biologique habitée par l'urgence climatique, Joan Sullivan vit et travaille dans le Bas-Saint-Laurent, où le fleuve Saint-Laurent inspire son œuvre. Autodidacte, elle s’est concentrée dans un premier temps sur la transition énergétique. Mais suite à ses études en pratique artistique à l’UQAR (2019-2021), elle est à la recherche d’une expression visuelle non-narrative, où les faits scientifiques sont ensuite portés par l'intuition. Boursière du Conseil des arts du Canada, elle collabore avec d’autres artistes et scientifiques afin de créer des installations tactiles et sonores sur le climat qui cèdent la parole à des êtres non-humains – dont le fleuve Saint-Laurent et la forêt boréale. Ses nouvelles photographies oniriques ont été exposées partout dans l’est du Québec, prochainement au Musée du Bas-Saint-Laurent (début 2025). Blogueuse anglophone, elle est fière de publier ses premiers textes en français en 2025 dans deux publications québécoises : Vie des arts, et Le Crachoir de Flaubert.

Né en 1985, Jonathan DESJARLAIS obtient un diplôme en Arts et technologie des médias en Télévision option, Post-production du Cégep de Jonquière en 2005.

Prenant appui sur une pratique de la photographie et s’articulant autour de l’archive, de la matérialité, du texte et de l’image, mon travail interdisciplinaire explore les rapports intimes tissant mémoire, langage, territoire et identité.

Le Centre d’exposition de Mont-Laurier est un organisme à but non lucratif qui a pour mission d’être un lieu de diffusion en arts visuels et en métiers d’art dans les Hautes-Laurentides. Il est un endroit de découvertes, d’éducation et de rencontres pour une clientèle étudiante, artistique, touristique et amatrice d’art.

Passionnée par l’image, Lilianne Pilon explore la photographie avec sensibilité et précision. Autodidacte puis formée au Collège Marsan, elle perfectionne sans cesse son art. Son travail, remarqué lors d’expositions collectives et solo, se distingue par une composition soignée et une grande expressivité. En parallèle, elle partage son expertise en enseignant la photographie, inspirant ses étudiants à affiner leur regard et à développer leur créativité. Toujours en quête de nouvelles approches, elle capte la beauté du monde avec un regard unique et authentique.

Autant avec des élans identitaires que de ceux de vouloir documenter et témoigner, je cherche à approfondir la conscience de ma propre humanité en abordant les thèmes de l’intériorité, de l’équilibre et de l’extériorité. Je désir rendre tangible par l’objet photographique, la représentation de l’existence de mes émotions. Ce processus me permet d’avoir un accès plus direct et réel avec mes sentiments et de leur donner l’opportunité de s’extérioriser concrètement et ainsi, de transmettre de manière pluridimensionnelle ce que je ressens et observe au cœur de ma réalité. En passant de l’autoportrait au reportage, de la macrophotographie à l’architecture, des paysages aux objets, de la nouvelle-topographie à l’abstraction, je cherche à synthétiser et à documenter mon ressenti par la capture d’un visuel libre, structuré, et d’une composition volontaire.

Les concepts d’art et d’ingénierie comprennent ma vison de l’innovation basée sur l’ambiance et la collecte de données empiriques reliées à un lieu. Mon exploration est enracinée dans la propriété des matériaux, l’expérimentation d'assemblage, la technologie, le ''craftmanship'', la nature et expression. J’applique ma perception et mon attention au service de mon travail et celui des autres en collaborant.

L’artiste peint et encaustique des panneaux de contreplaqué de bois comme des boiseries précieuses, puis les perce et les brode d’éléments d’architecture classique, de joaillerie, d’ébénisterie et plus généralement d’ornementation.

Maude Girard est une artiste adisciplinaire qui réside à Ktinékétolékouac (Sherbrooke). Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2022). Présentement, elle termine une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail a été diffusé dans plusieurs expositions collectives à Montréal dont à la Galerie de l’UQAM (2022), à l’Écomusée du fier monde (2022 et 2024) et artch (2024).

« L’art est une liberté d’expression, c’est le chef-d’oeuvre d’une fusion entre la conscience et l’innocence, une frontière entre l’inconnu et l’absolu » — Mélanie Poirier

Myriam Lafae est une artiste multidisciplinaire de la relève originaire de Québec et résidant à Victoriaville. Elle est l’instigatrice de la marque de vêtements éthiques AYAM Creation depuis 2013, mère, détient de 2 baccalauréats en arts visuels et 2 certificats; en anthropologie et en philosophie pour enfants. Lafae développe une pratique installative mélangeant plasticité et nouveaux médias, et affectionne la construction de projets interactifs d’art total. Écoféministe ascendant sorcière avec une lune en jaguar, elle œuvre au réenchantement des mondes dans une perspective écosensible, immersive et sensorielle, en posant un regard critique sur l’ontologie occidentale dominante. Elle intègre le vivant à sa démarche et perçoit son processus créatif comme une succession de gestes orientés vers le « prendre soin », et l’art comme un outil de guérison. Ces œuvres cherchent à rompre avec le temps réel et adopte une esthétique foisonnante à l’image de la nature et des mondes culturels.En 2020, elle fonde le collectif Arsenal Imagine, qui conçoit des œuvres à vocation sociale. Dans le cadre de la BNSC2022, elle réalise le projet AnthropoSème: mini-golf artistique et végétal en partenariat avec le CAJEMA, et en 2024, elle remporte deux bourses et deux mentions pour son projet Le jardin des entre-mondes.