Née à Ottawa au Canada d'une mère anichinabée et d'un père français, Caroline Monnet vit et travaille à Montréal. Après des études en sociologie et communication à l’université d’Ottawa et de Grenade, elle s’engage dans une pratique tournée vers les arts visuels et le cinéma. Son travail est régulièrement présenté à l’international et se retrouve également dans de grandes collections muséales. Caroline Monnet utilise les arts visuels et les nouveaux médias pour aborder les questions complexes relatives à l'identité des Premières Nations et à la pluralité culturelle. Son travail interroge les héritages du colonialisme et en revisite les systèmes par la réintroduction de pratiques autochtones. L’artiste s’est notamment fait connaitre pour ses créations aux formes hybrides, réalisées avec des matériaux industriels et mariant le langage des cultures visuelles populaires et traditionnelles aux figures de la peinture moderne abstraite.

Diplômée en 2013 du Collège Marsan en photographie commerciale, Caroline Perron travaille professionnellement en photographie depuis maintenant 8 ans. Ancienne intervenante sociale et communautaire, elle est originaire de Ville-Marie au Témiscamingue, mais demeure toutefois depuis 13 ans dans le quartier Verdun de Montréal. Son travail étant plutôt spécialisé en photoreportage (événementiel, commercial et artistique), sa pratique reste diversifiée et inclut aussi le portrait en lumière naturelle et la création de banque d’images sur des thèmes précis (thèmes récents : le territoire, le corps féminin post-partum et l’immigration en région)

Artiste multidisciplinaire, ma carrière se constitue d’une quinzaine d’expositions collectives et personnelles en Belgique, au Québec et aux États-Unis. J’ai obtenu une maîtrise en photographie à la Cambre à Bruxelles en 1998 où j’ai réalisé plusieurs installations photographiques, vidéographiques et filmiques. En concomitance, j’ai été programmatrice de films féministes mettant en avant la communauté LGBTQ. Au Québec, je me suis investie à titre de consultante, coordonnatrice, initiatrice de projets et d’échanges culturels. Depuis 2019, je réalise une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM qui ancre ma pratique dans le cinéma documentaire, les arts sonores et numériques.

Catherine Beaudette est une artiste montréalaise, conservatrice et professeure auxiliaire à l'Université OCAD. Née au Québec, elle partage son temps entre Montréal et Terre-Neuve. Sa pratique artistique découle de ces lieux où elle collectionne des objets, des artefacts et des spécimens pour former la base de ses peintures, photographies et installations.

Daniel Gagnon-Barbeau est membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) depuis 1999 et membre honoraire à vie du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire. Depuis 1976, il a créé plus de 5,000 œuvres, de petit et grand format, surtout en acrylique sur toile ou papier. Ses couleurs vives et énergiques expriment le moment perçu avec une grande sensualité. Il a réalisé de nombreuses expositions dans les Maisons de la culture, les bibliothèques et les musées au Québec, au Canada et en France. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées dans le milieu universitaire et culturel au Québec et au Canada ainsi qu’en Europe et en Asie.

Danielle Lamontagne devient maître ès arts (M.A.) en multimédia interactif (UQAM) en 2000. De 2017 à 2021 elle sera membre co-fondateur de l’OBNL ART SESSION MTL, collectif dont la mission est d’explorer des modalités alternatives de diffusion artistiques. Depuis 2020 à ce jour elle est directrice culturelle de l’OBNL AUM, Art urbain Montréal. (aumtl.com). L’artiste est représentée depuis 2018 par la Galerie Fatale Art. Dans son parcours actuel, les oeuvres médiatiques sont souvent présentées sous forme d’installations immersives. On y retrouve des projections, videos et compositions sonores, images numériques, impressions sur papier et objets complémentaires dans l’espace. Les oeuvres immersives sont souvents participatives et expérimentales pour le public. Elle écrit souvent des “slams silencieux” textes et poésies rythmées sur un sujet qui se veut déclencheur d’une réflection conceptuelle personnelle, ou d’un état.