Je suis un artiste québécois dont les parents sont argentins. Mon éveil pour l’art, je le dois à la bande dessinée. Depuis mon jeune âge, cette juxtaposition d’images et de textes réjouit mon œil et mon esprit. Ce désir de raconter des histoires avec des séquences d’images m’a d’abord transporté chez Cinar, compagnie de production audiovisuelle. Ce fut l’occasion pour moi de participer à la création de séries de dessins animés. Sans les outils technologiques actuels, nous devions alors effectuer le travail manuellement. De plus, à la même époque, j’ai commencé à m’intéresser de près à la caricature. Amplifier le trait pour faire ressortir les travers humains m’a permis de parfaire mes techniques de dessin. Néanmoins, j’ai senti le besoin de donner plus de consistance à ma pratique artistique en approfondissant mes connaissances théoriques et historiques. Dans cet esprit, je me suis inscrit à l’Université Concordia de Montréal où j’ai obtenu un diplôme en Beaux-Arts. Fort de ma pratique et de mes nouvelles connaissances, je me suis senti prêt à entreprendre la création de mes propres récits en image. Depuis lors, j’ai exposé dans plusieurs centres d'expositions et ne cesse de réfléchir à de nouveaux moyens de me réinventer.

Entre la destruction et la création, il explore cette dualité tant sur le plan matériel que conceptuel, à travers l’assemblage, la sculpture et la peinture.

Née à Montréal, Dominique Paul séjourne régulièrement à New York en résidences de création de plusieurs mois et participé à plus d'une vingtaine d'expositions et d'événements, dont UnHomeless NYC, au Kingsborough Art Museum, et Mapping Life, à la NJCU Visual Arts Gallery, vidéos au 10 Times Square et à la galerie Miyako Yoshinaga qui la représente. Elle a reçu une couverture médiatique dans HuffPost, Time Out, New York: The Cut, Art Slant, SFAQ, Photograph and Whitehot Magazine et The Washington Post. En 2023, elle présente la performance Red|Rojo|Rouge|Vermelho lors d'une assemblée spéciale des ambassadeurs des pays des Amériques, à Washington où elle expose Silent Fall au Art Museum of the Americas. Ses œuvres font partie de cette collection et de celle du Smithsonian. En 2019, elle a publié un essai intitulé Entre chair et lumière. De la possibilité d'une distance critique par l'objet-image (L'Harmattan, Paris), inspiré de sa thèse de doctorat (UQAM, 2009). Born in Montreal, Dominique Paul is a multidisciplinary artist. She has both a studio and a performance practice, integrating wearable interactive technologies and creating exoskeletons for the body and for images, to address social issues such as increasing inequalities, environmental injustice and the decline of biodiversity. In 2022, she is leading a collaborative spoken word performance with 150 teenagers where each participant will create a structure to become one of the 150 animal species at risk in Quebec. While studying for her master’s degree in Sydney, Australia (UNSW, 2000), she was invited to present her research at Barnard College (Columbia University), New York City. She was enthralled by the city and has been sojourning there ever since, witnessing the gentrification and exodus of many artist friends, a fact that inspired her performance practice in the public space. Since 2012, she was awarded multiple grants for residencies and long stays, exhibiting and participating in over twenty events such as UnHomeless NYC, Kingsborough Art Museum, and Mapping Life, NJCU Visual Arts Gallery, and presenting videos at 10 Times Square and at Miyako Yoshinaga gallery where she is represented. Her work was featured in HuffPost, Time Out, New York: The Cut, Art Slant, SFAQ, Photograph, Whitehot Magazine and The Washington Post.

J’ai complété une AEC en photographie au Cégep du Vieux Montréal en 2006. J’œuvre depuis comme pigiste, réalisant des portraits, des photos d’évènements, de plateau de tournage et de scène. Qu’il s’agisse de portraits avec un éclairage de studio, de photos de plateau ou de la couverture d’activités diverses, j’apporte le même soin au produit fini. Fascinée par la photographie de rue, je reconnais l’influence du courant des photographes humanistes tels Gilbert Duclos et Robert Doisneau. Tout naturellement, je m’intéresse au travail de photographes documentaire.