Marin déploie une photographie réfléchie et sensuelle. Avec ses INSTALLATIONS, sa démarche est poly sensorielle pour atteindre le visiteur de manière globale. Avec À LA MANIÈRE DE MARIN, il rend hommage aux grands peintres québécois, entre autres, Borduas, Leduc, Bonet. Avec L'ESPRIT DES LIEUX, il met en abyme un lieu culturel pour inviter le visiteur à le redécouvrir. Avec REPHOTOGRAPHIER VOTRE VILLE, il refait des photos centenaires pour permettre au citoyen de découvrir et de juger l'évolution historique de sa ville : architecture, moyens de transport, paysage, mode de vie. Chaque exposition est l'occasion d'une recherche pour intégrer le visiteur à l'expérience. Après tout, l'art est un phénomène social!

Je suis née et je travaille au cœur de la forêt laurentienne, ainsi que sur les terres de Tiohtià:ke/Montréal. J’ai d’abord étudié les sciences humaines, ensuite la création en arts visuels et médiatiques, puis son enseignement et je poursuis présentement mes études en sculpture et céramiques. Mes réalisations ont été présentées à l’intérieur de divers contextes souvent non dédiés à l’art. Notamment, depuis plus d’une décennie, une part importante de ma démarche se matérialise dans le chantier d’auto-construction que ma famille et moi menons. Cette co-création s’enracine dans un écosystème forestier et un mode de vie axé sur les principes de soutenabilité. J’enseigne également les arts visuels au Cégep de Saint-Jérôme. La question de la transmission du geste créatif transdisciplinaire fait partie intégrale des spécificités de ma recherche-création. Enfin, un de mes projets artistiques en cours met en relation l’art, la pédagogie, le territoire et l’espace social. Il est rendu possible grâce au soutien de généreuses collaborations et du CALQ.

La Famille Plouffe œuvre ensemble depuis l’arrivée de chacun dans la vie de l’autre. Parents comme enfants travaillent conjointement à l’ensemble des étapes de création selon les circonstances et les capacités de chacun: prospection, recherches, idéation, conception, production, diffusion, médiation et plus encore.

Artiste communautaire avec une pratique visuelle et textile, signée AHHA, son travail artistique est spontané, sensible et s'articule autour d'une exploration toujours renouvelée du processus de création à travers une utilisation hybride des matériaux. Fondatrice de la Ruche d'art du Plateau, elle ouvre son atelier chaque semaine aux personnes intéressées, où elle propose et facilite une démarche collective d'art participatif et de médiation avec l’approche du studio ouvert, celle des ruches d’art.

Isabella is an interdisciplinary artist using art and technology to shift environmental and identity perceptions.

Kama La Mackerel est un·e auteur·ice multilingue, artiste visuelle, performeur·e, traducteur·ice et éducateur·ice qui croit en l'amour, la transformation et la justice. Son travail interdisciplinaire façonne des espaces hybrides et articule des vocabulaires décoloniaux et queer. Avec une attention pour les récits océaniques, la souveraineté des îles, la poétique transgenre et la guérison ancestrale, l'ensemble de ses créations remet en question les notions coloniales d'espace-temps en lien avec l'histoire, le pouvoir, le langage, le corps, et la formation du sujet.

Kelly Day is an educator, DJ, and interdisciplinary artist working in sculpture, performance, video, installation, design, and community-engaged arts. Her work explores nostalgia and lived experiences through interactive elements that emphasize sensory engagement, humour, and play. She incorporates repetitive, mundane tasks as methods of healing and regeneration. As an art educator, Kelly highlights the importance of ideation and research, encouraging students to draw from personal memories, stories, and curiosities to foster empathy and creativity in the classroom.

Artiste visuelle & autrice. Fondatrice de l'atelier "Peinture et Inconscient". Doctorante en études et pratiques des arts de l'UQAM.

Née en 1979, à Lévis, Manon Dumas vit sur la Côte-de-Beaupré, depuis plus d’une douzaine d’années. Elle combine sa vie d’artiste professionnelle à celle d’agente de mobilisation citoyenne, à Beauport. Active dans son milieu, il est important pour elle de mettre l’art au cœur de nos communautés. Elle est actuellement étudiante en céramique à la Maison des métiers d'art de Québec, où elle souhaite approfondir son lien à la terre dans sa démarche artistique. Titulaire d’un baccalauréat en anthropologie (Université de Montréal) et d’une majeure en photographie (Université Concordia), elle travaille sur des projets de médiation culturelle où la photographie est le prétexte pour être à l’écoute et rencontrer des gens. Elle a aussi participé à des projets de recherche à titre de ressource professionnelle pour des photovoices. Pour elle, la combinaison photographie et poésie devient une évidence, un complément nécessaire. Récemment, en explorant les milieux urbains et naturels, elle cherche à diffuser ses œuvres différemment, en proposant une approche visant la simplicité et l’immersion. Passerelle intéressante dans son parcours artistique, elle finalise actuellement un projet de vidéopoème Appartenir à la tourmente. Un extrait de la suite poétique Appartenir à la tourmente a fait partie de la liste préliminaire du Prix de poésie Radio-Canada 2023. Elle a aussi été membre du jury du Festival international du film ethnographique du Québec (FIFEQ), chez Ni Vu Ni Cornu et administratrice au sein du Regroupement des intervenants culturels de la Côte-de-Beaupré (RICCB) et du FIFEQ. Elle a fait une résidence artistique chez Ni Vu Ni Cornu et participé à diverses expositions solos et collectives. Manon a reçu des bourses en recherche et création du Conseil des Arts & Lettres du Québec.

Par l’utilisation de gros plans dramatiques et saturés, Maude prend l’observateur à témoin de bouleversements plus grand que lui. Il s’agit de forcer les liens entre la communauté, l’assiette et l’environnement, de souligner leur interdépendance. Elle intègre des éléments incrustés dans ses créatures marines, qui s’inspirent de ses emplois comme tatoueuse et comme intervenante. Ces éléments figuratifs sont généralement en lien avec l’animal ou son contexte de vie alors que dans certaines peintures, les éléments sont historiques ou mythiques. Ses créatures deviennent donc porteuses de sens et chargées d’histoire. La mise en images de mémoires vivantes, de processus d’adaptation et de tragédies à grande échelle comme à échelle humaine peut ainsi devenir une archive gaspésienne a l’image de sa communauté passée, actuelle et future. Une mise en garde et une mémoire collective d’une communauté fragilisée et résiliante, mais toujours en relation avec son règne animal.

Maude Girard est une artiste adisciplinaire qui réside à Ktinékétolékouac (Sherbrooke). Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2022). Présentement, elle termine une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail a été diffusé dans plusieurs expositions collectives à Montréal dont à la Galerie de l’UQAM (2022), à l’Écomusée du fier monde (2022 et 2024) et artch (2024).

Originaire de La Tuque en Mauricie, Michelle Larouche oeuvre en tant qu'artiste visuelle depuis 2018 dans région de la Baie des Chaleurs en Gaspésie. Son champs de pratique élargi, elle tergiverse entre dessin, performance, installation etc. Depuis elle participe à plusieurs expositions solo et collectives dans la région et à l'extérieur.