Tout au long de son parcours, Christiane Litalien s’est bâti une réputation en tant qu’illustratrice, graphiste et formatrice, tout en poursuivant une pratique en arts visuels. Au fil des ans, elle laisse éclore un style vibrant, où l’influence de la nature occupe une place prépondérante.

Roger Sarrazin, historien d'Art, dira d'elle: Christine Bouchard maîtrise avec virtuosité la profondeur picturale dans ses tableaux, mais elle est aussi une coloriste recherchée qui a un sens des couleurs généreux. Elle travaille à l'acrylique mais se souvient des subtilités que lui permettent ses connaissances professionnelles d’aquarelliste.

Artiste autodidacte née à Montréal en 1966, Christine Gagné est diplômée en dessin de mode et a œuvré à Los Angeles pendant 9 ans avant d’entreprendre sa carrière artistique en sculpture.

Je développe ma propre créativité avec différents médiums depuis 1986. Je suis particulièrement inspirée par les Automatistes (mouvement fondé en 1942 par Paul-Émile Borduas).

Questionner l’humain dans son rapport à l’environnement et son rôle dans la transformation de l’écosystème terrestre est au centre de la démarche de Christine Labelle. Sa sensibilité à la nature est née de ses innombrables escapades d’enfance dans la région forestière des Hautes-Laurentides. Ses errances, d’abord spontanées, se sont structurées pour mener à une connaissance aiguë de la nature et à la conviction de sa dégradation par l’activité humaine. La fibre environnementale qu’on lui connait a pris forme dans la filmographie et la littérature dystopique des années 70 qui en étaient à leurs balbutiements. Du plus loin qu’elle se souvienne, son inquiétude à voir disparaître un jour l’astre solaire l’a toujours habitée. Sachant maintenant qu’il n’en est rien, sa quête a pour objet l’éveil des consciences à la fragilité de la nature.

Artiste multidisciplinaire (peinture, photographie, dessin)

CHRITCH est née au Caire (Egypte) en 1961, et vit et travaille à Paris depuis 2015, après des années passées au Canada et aux Emirats arabes unis. Sa pratique artistique évolue autour des notions du Temps, du souvenir et de la disparition. Elle explore les dimensions éphémères de l'expérience humaine, rassemble et réordonne des fragments de pensées, d'émotions et d'intuitions, dans un but de préservation, de revitalisation et d’ancrage dans le contemporain. Son travail mêle symbolisme, cubisme et abstraction et ses visages sous forme de masques, entrelacés de motifs géométriques, révèlent l’influence combinée de l’art de l’Egypte pharaonique, des motifs de l’art populaire du ‘’Khayamiya‘’ et des calligraphies arménienne et arabe.

Christine Tougas est candidate au doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM. Elle a notamment réalisé en 2016 une maîtrise en sciences des religions sur les rôles et les responsabilités mutuelles des arbres et des Atikamekw Nehirowisiwok intitulée « Des racines, des arbres et des humains : étude de la vie sociale des arbres dans la cosmologie Atikamekw Nehirowisiw d’Opitciwan ». Sa démarche artistique, à mi-chemin entre les arts visuels et l’anthropologie, s’apparente au mouvement de l’écospiritualité (Egger, 2018) dont l’un des objectifs vise à rétablir un équilibre et une harmonie entre les êtres humains et la nature en reconnaissant que le bien-être spirituel est intimement lié à la santé et à l'intégrité de l'écosystème planétaire. Par ses actions artistiques et politiques s’inspirant d’un militantisme sacré, elle cherche à réveiller une conscience écologique profonde et une appartenance au vivant, ainsi qu’à inspirer des actions en faveur de la durabilité, de la préservation de la biodiversité et de la protection de l'environnement.