Boursière du CALQ en 2021, Muriel Faille est peintre, graveure, éditeure, bachelière en arts plastiques et titulaire d’un certificat spécialisé en arts d’impression de l’Université du Québec à Montréal. L'artiste est créatrice des éditions Kimanie en 1983, dont huit titres figurent dans la collection de Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Montréal, et Bibliothèque et Archives Canada à Ottawa. Création en Estrie d’un happening artistique, Champ de Mauve, durant dix-sept ans, de 2003 à 2021. Elle vit et exerce sa pratique au Lac Brome.

Géographe de formation, je me distingue de plus en plus dans le créneau du plein air et du tourisme d'aventure. Ma passion pour le plein air m'a amené à développer mon côté artistique avec la photographie. Aujourd'hui, je peux jumeler ce que j'aime et viser plus loin grâce à un projet au Nunavik, à l'écriture et à d'autres beaux projets pour transmettre mes passions.

Native de Montréal, j'ai déménagé en 2004 dans la région des Cantons-de-l'Est. J'ai la chance de vivre dans un magnifique environnement naturel. Elle m'offre généreusement une quantité infinie de matières organiques que j'utilise dans mes explorations. En travaillant avec les matériaux, j'ai trouvé ma façon de converser avec la nature. Mon travail explorateur est de l'ordre plus de la magie que de l'art. C'est une heureuse alchimie!

Nicole Panneton, artiste interdisciplinaire. Dans l’être ici maintenant, elle glisse d'une pratique à l'autre librement sans s'identifier à une discipline en particulier. Performance et déambulation, dessin, photographie, vidéo, arts textiles et écriture se rejoignent et s’enchevêtrent avec fluidité. Une manière de penser et partager l’art au quotidien. Elle obtient un diplôme en arts visuels de l’université Concordia en 1987. Elle a participé à des expositions individuelles et collectives au Québec, au Canada, au Mexique, en Argentine, en France, en Suisse, en Belgique et en Bulgarie. Dans les années 2000, une démarche en exploration de la voix et en art performance transforme sa pratique vers une pratique vivante, malléable et mouvante. Depuis, ses diverses pratiques sont réunies, entre autres, pour réaliser des publications à compte d’autrice et des vidéos pour relater certaines de ses expériences de vie ou donner un souffle nouveau à ses performances. www.nicolepanneton.com

Au cours des deux dernières décennies, Olivier Blouin a établi un style pictural singulier, associant habilement un sujet vernaculaire à une compréhension instinctive et sophistiquée de la couleur, de la forme et de la composition. Ainsi, il transforme l’ordinaire en images poétiques et distinctives, en fixe le sens.

Je suis originaire d’Argentine. Je quitte mon pays à cause de la situation politique difficile qui y prévaut dans les années 80 pour m’installer à Montréal. Je fais des études en Sciences sociales et en Arts visuels à l’UQÀM. Après avoir travaillé dans le domaine de la bijouterie, je me donne un nouveau défi : la mosaïque, un médium qui me permet d’exprimer ma créativité et d’apprivoiser la lumière sous toutes ses formes. Depuis, je crée des pièces inspirées de différentes thématiques qui me tiennent à cœur, à savoir les femmes et leur situation sociopolitique ainsi que l’environnement et l'imagerie infantile. Ma pratique artistique s’articule autour des notions de lumière et de transparence. J’emploie le verre de manière non traditionnelle pour créer des mosaïques qui se présentent comme des tableaux lumineux. Dans la lignée de l’artiste Eric Wesselow (1911-1998), verrier et aquarelliste, je crée des tableaux à l’aide de fines lamelles et d’éclats de verre. Leur superposition ajoute ainsi des textures et captent la lumière. À travers la transparence du verre se révèle l’image. Ainsi l’œuvre se dévoile.

Les travaux artistiques de Philippe Boissonnet recoupent plusieurs formes et techniques expressives : dessin, photographie, copigraphie (Copy Art), holographie et lumière, vidéo, et installation interactive. Ses créations sont axées sur une esthétique du métissage artistique et l'exploration de la transparence lumineuse. Il vise ainsi l’expression des limites de notre perception du monde, mais surtout de la fragilité du monde lui-même et du vivant qu'il abrite.