James Kennedy est un artiste visuel né à Québec en 1973, il vit et travaille à Montréal. Depuis 2008, James explore différentes techniques telle que la coupe au laser, la gravure, la sérigraphie et la photographie pour donner naissance à des tableaux d’acier. Il s’intéresse particulièrement à la tension, entre robustesse et légèreté profonde, que créé ce métal quand il est ajouré. C’est cette dichotomie qui constitue la force de ses créations en ton sur ton. Il explore les propriétés plastiques et physiques de l’acier de même que ses liens avec la géologie, la géographie et l’industrie. Ainsi, faisant suite aux séries intitulées Continents (2008–14), Îles et Lacs (2014–18), l’oeuvre récente de James Kennedy s’affirme dans la figuration en dévoilant des structures et sites industriels emblématiques de l’utilisation historique de l’acier dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie. A travers cette série, James fait se rencontrer les arts plastiques et les techniques de création industrielle dans des oeuvres fortes marquées par leur évidence.

Après avoir complété son BAC en informatique, elle entreprend un BAC à l’université de Concordia en arts visuels. En 2002, elle diminue le temps qu’elle passe à sculpter pour s’engager dans une pratique autodidacte de peinture et du dessin. Ses participations en 2003, 2004 et 2009 du concours des Arts visuels du CAPSQ se sont vues récompensés par un 2e grand prix, une médaille d’argent et un autre 2e grand prix. Vivant et travaillant à Montréal, elle a fait plusieurs expositions solos et de groupes dans cette ville depuis les dernières années. Elle vit et travaille aujourd’hui à Montréal.

Issue d’une formation collégiale en Design d’intérieur, d’études universitaires en Histoire de l’Art, en Arts plastiques et détentrice d’un baccalauréat en Arts visuels et médiatiques (U Laval), elle cumule plusieurs formations avec divers.es artistes réputé.es de la région de Québec. À son actif, elle compte six expositions individuelles dont une installation et plus d’une quarantaine de participations à des expositions collectives.

Artiste sculpteure, peintre et dessin avec une touche d'humour et le sens de la bande dessinée.

Né au Québec d’une famille d’artistes catalans, Laurent Lavaill a étudié les arts graphiques en France à l’école des Beaux-Arts de Perpignan. Il entreprend par la suite un apprentissage de deux ans en impression typographique et se forme à la séparation des couleurs primaires; une technique qui aura une grande influence dans le traitement de la couleur de ses créations picturales.

Leanne Ashworth est une céramiste qui s'intéresse à la nature et à l'histoire des arts de la table.

Native de Montréal et dès l’âge de 6 ans, je commençais à découvrir les beautés de l’art pat l’entreprise de mon cousin qui étudiait dans le domaine et avait une patiente d’ange. Il demeurait près de chemo I et dès que c’était possible, j’allais l’observer travailler. Il construisait des maquettes et dessinait à l’acrylique, à l’huile, à l’aquarelle et au fusain. Il travaillait également les émaux sur cuivre, la céramique, la poterie et le vitrail. Il m’expliquait les procédures du mieux qu’il pouvait pour une enfant de mon âge et j’étais passionnée de le voir agir et jamais il ne m’a interdit de venir participer.

Née à Montréal en 1959, Après des études en musique, puis en informatique, Lise Gagnon s’est intéressée et initiée à différentes formes d’arts. D’abord le dessin et la photographie, le théâtre, la peinture et enfin la danse… C’est en 2003 qu’elle a retrouvé son coup de cœur de jeunesse, la sculpture sur pierre. C’était par hasard en trouvant une pierre stéatite sur le lit d’une rivière qu’elle s’était amusée à sculpter à l’aide d’un petit canif. Elle a commencé la sculpture sur pierre par expérimentation et recherche sur le sujet. En 2008, elle pousse plus loin dans sa pratique en suivant des formations au près d’artistes professionnels sur différentes techniques. Puis c’est en 2012-2013 qu’un programme court en sculpture de premier cycle à L’UQAR est venu parfaire ses connaissances et son cheminement vers la sculpture monumentale et de jardin.

À la suite d’études en graphisme et en architecture, puis d’une fulgurante carrière en publicité, Louise Jolicoeur développe, en autodidacte, des pratiques picturales et sculpturales qui lui réserveront une reconnaissance inespérée. Précocement initiée par la production artistique de sa grand-mère paternelle outaouaise, l’artiste héritera d’elle la signature Jolic sous laquelle elle est maintenant plus connue. C’est par la sensibilité de cette aïeule que Louise apprend à apprécier la beauté et la simplicité des matières autour d’elle, celle du veinage des galets aux dénivellations du paysage. Grâce à son talent, sa détermination et sa fougue, Jolic est maintenant devenue une artiste primée au rayonnement international qui cumule depuis des années prix et mentions honorables, entre autres auprès de la Federation of Canadian Artists (FCA), de Artfinder au Royaume-Uni et du Circle Foundation for the Arts pour n’en énumérer que quelques-uns. Son travail est notamment représenté par les Galeries Beauchamp de Toronto, Québec, Baie-St-Paul et Montréal. Pour elle, l’art est une relation avec ses ressentis qu’elle matérialise instinctivement au gré de ses émotions. Sensible à l’affect des sens, c’est entière qu’elle communie avec la fertilité de son imaginaire, le souffle du vent, la migration des oiseaux, la lumière du ciel, la présence monumentale des arbres qui règnent en maître dans la belle campagne nichant son atelier de Grenville-sur-la-Rouge. Généralement peintes à la manière noire, sur un canevas de base sombre, ses toiles naissent dans le silence apaisant dont l’artiste aime s’entourer. Instinctivement elle active alors ses pinceaux, spatules, chiffons pour donner naissance à une composition qui porte toujours la trace directe de ses mains pour assurer un geste fluide et naturel. C’est ainsi, dans une complicité intime entre l’œuvre et sa créatrice, que la toile trouve son aboutissement, tache après tache. Savoir s’arrêter, se détacher, reconnaître le sentiment de satisfaction et de l’objectif accompli devant une structure harmonieuse suffisamment riche sans en faire trop, demeure le défi auquel se contraint la peintre. Ses œuvres abstraites, grand format, d’allure expressionniste sont suaves, pleine d’ondulations rappelant les énergies vitales. Fortes de leurs contrastes et d’un curieux sentiment d’équilibre intemporel, elles suggèrent l’apaisement et la grâce par les harmonies chromatiques recherchées et restreintes. Bien que généralement réalisées sur fond sombre, chacune d’entre elles est rehaussée de pigments violets, turquoises ou mordorés qui, par leurs effets de clair-obscur, dissolvent complètement l’aspect tragique d’un tel arrière-plan. À chaque fois, des points focaux consciencieux sont positionnés au sein de l’œuvre créant ailleurs des zones de repos visuel qui servent adéquatement à désobstruer la lecture. Du médium à craqueler vient régulièrement occasionner un rendu texturé d’une richesse fascinante qui rend ses tableaux aussi intéressants à contempler avec recul que dans un rapport de proximité. On lui connaît également une production sculpturale plutôt ludique tout aussi organique et expressive que ses toiles. Caractérisés par l’enchevêtrement et les douces contorsions, les personnages complexes qu’on y reconnaît sont réalisés grâce à des grillages de fils d’acier et de la pâte polymère, ensuite patinée à l’acrylique. Ses sculptures se veulent le complément parfait de sa démarche picturale, car elles lui permettent de saisir et de retranscrire avec encore plus d’acuité la volumétrie et la perpétuité des plans. C’est ainsi que ses deux univers créatifs se nourrissent et s’enrichissent. Nul doute que cette artiste débordante d’énergie vous accueillera agréablement dans son vaste repaire situé au pied de la falaise. Elle saura vous partager sa passion en vous témoignant à quel point pour elle, l’art enrichit la vie ! L’artiste vous permettra peut-être même d’utiliser la balançoire installée dans son lieu de travail où, avant de débuter toute œuvre, elle lève les pieds de terre pour délaisser le coté cartésien et se brancher sur l’intuition créative. Son atelier : 169, chemin Constantineau, Grenville-sur-la-Rouge, J0V 1B0