Julie Roch-Cuerrier est une artiste en arts visuels dont la pratique s’intéresse au passage du temps comme sujet vivant et aux processus temporels et transformationnels de la matière. À travers différents types de médiums dont la sculpture, la photographie et l’installation, elle se questionne sur l’agentivité des objets, l’aspect transitionnel de la matière, et la spectralité des espaces où se croisent le vivant et le non-vivant.

Kama La Mackerel est un·e auteur·ice multilingue, artiste visuelle, performeur·e, traducteur·ice et éducateur·ice qui croit en l'amour, la transformation et la justice. Son travail interdisciplinaire façonne des espaces hybrides et articule des vocabulaires décoloniaux et queer. Avec une attention pour les récits océaniques, la souveraineté des îles, la poétique transgenre et la guérison ancestrale, l'ensemble de ses créations remet en question les notions coloniales d'espace-temps en lien avec l'histoire, le pouvoir, le langage, le corps, et la formation du sujet.

Artiste multidisciplinaire de Montréal, le travail de Karen Trask touche plusieurs médias : l’installation, la vidéo et la performance. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions solos et de groupe sur les scènes nationales et internationales, notamment, au 67e International short film festival, Oberhausen, à Oboro, Montréal, à Arte continua, La Havane, à La Maison des arts de Laval, ainsi qu’au Komagome Contemporary Art Space, Tokyo. Elle a aussi participé à des résidences à Saint-Jean-Port-Joli, Helsinki, Paris et Tokyo. En 2017 et 2018, elle a été appointée artiste en résidence à l’université de Moncton et à l’université de Mount Allison à Sackville, Nouveau-Brunswick. L’opéra contemporain, Mouvance, inauguré à Halifax et à Montréal en 2019, a comporté ses premières expériences avec la scénographie et la conception de costumes. Ses sculptures en papier ont été primées deux fois à la Biennale du dessin, de l’estampe et du papier à Alma, Québec. Ses œuvres figurent dans des collections publiques et privées.

KARINE DEMERS / BIO Originaire de Québec, c’est dans la région de Lanaudière que Karine Demers se consacre à son parcours artistique. Plasticienne autodidacte, Karine Demers a fait des études en design d'espace, en dessin de bâtiment et a également évolué dans le domaine de la présentation visuelle. Elle se consacre désormais à son parcours en arts-visuels depuis 2018. Ses œuvres, présentées publiquement depuis 2018 dans plusieurs lieux culturels et évènements, suscitent curiosité et étonnement, tout en s’harmonisants à sa personnalité par le travail de patience, d'une vitalité créative, mais aussi par la délicatesse de certaines pièces. Karine Demers est représentée par la Galerie Robertson Ares à Montréal.

Par des rituels de fabrication, Karine Fournier met en œuvre un cumul de petits gestes non-prémédités organisés sous l'angle du non-savoir. Afin de tailler une brèche dans la normalité des choses, elle prône l'usage indiscipliné des textiles prenant, de manière intuitive, des libertés avec l'espace, en rupture avec le réel.

Sa pratique est concentrée autour de la notion de mouvement et de la manière dont nous établissons les catégories de perception, voire les définitions (individuelles et sociales) que nous attribuons aux choses qui nous entourent.

Les œuvres de Katée Monette sont réalisées au moyen de techniques diverses sur métal, sur bois et sur papier. Ces représentations poétiques s’inspirent de différents sujets dont l’errance, l’abri, l’intimité et l’inconnu. En suscitant une interaction constante entre les éléments d’une œuvre et de la précédente, la méthode de travail de l’artiste devient un moteur stimulant dans sa recherche formelle et poétique. Un dialogue s’établit entre chacune des pièces qui ensemble constituent un recueil d’’’images-poèmes’’