Jérôme Guilleaume est fasciné par le mouvement, le langage et leurs intersections. Diplômé au bacc a lauréat en linguistique et formé en violon classique, ses pratiques oscillent aujourd'hui entre génération de visuel et sonore, leurs interdépendances dans le temps et l'espace, réel et virtuel. Il utilise la génération de courbes mathématiques pour faire créer pièces sensibles et fines, aux formes naturelles.

Jibé Laurin travaille différentes techniques d'assemblage de l'acier et aime donner une deuxième vie à des matières recyclées. Ses oeuvres sont picturales et sculpturales. Elle habite et travaille dans la région de Montréal.

Photographe, écrivaine et fermière biologique habitée par l'urgence climatique, Joan Sullivan vit et travaille dans le Bas-Saint-Laurent, où le fleuve Saint-Laurent inspire son œuvre. Autodidacte, elle s’est concentrée dans un premier temps sur la transition énergétique. Mais suite à ses études en pratique artistique à l’UQAR (2019-2021), elle est à la recherche d’une expression visuelle non-narrative, où les faits scientifiques sont ensuite portés par l'intuition. Boursière du Conseil des arts du Canada, elle collabore avec d’autres artistes et scientifiques afin de créer des installations tactiles et sonores sur le climat qui cèdent la parole à des êtres non-humains – dont le fleuve Saint-Laurent et la forêt boréale. Ses nouvelles photographies oniriques ont été exposées partout dans l’est du Québec, prochainement au Musée du Bas-Saint-Laurent (début 2025). Blogueuse anglophone, elle est fière de publier ses premiers textes en français en 2025 dans deux publications québécoises : Vie des arts, et Le Crachoir de Flaubert.

Artiste numérique, alliant illustration, animation 2D, motion design et l'IA, pour réaliser des expériences visuelles évocatrices. Elle a développé son expérience dans l’industrie multimédia, en création de visuels pour les concerts, les performances de cirque, les expériences évènementielles, projections architecturales et espaces immersifs.

Joceline Chabot est diplômée de l'Université du Québec à Montréal (baccalauréat et maîtrise). Sa production des vingt dernières années a été diffusé en solo ou en groupe au Québec, en Suisse, Belgique et en France. Elle s'est impliquée dans les centres d'artistes, a participé à des publications et publier quelques livres d'artiste. Plusieurs fois boursière, elle a occupé le studio de Bâle et profité d'une résidence au Banff Center.

Artiste visuelle, Jocelyne Thibault vit et travaille à Laval (Arts visuels et médiatiques, UQAM, 2010). Son travail prend forme à travers l’exploration des arts d’impression, le livre d’artiste et la sculpture. Elle s’intéresse à la frontière qui sépare le temps consacré à l’art et celui dédié au domestique, soit le moment de bascule entre ces univers et leur perméabilité. Elle est lauréate du prix CALQ-Artiste de l’année Laval 2021 et récipiendaire de bourses de recherche-création du CALQ-Entente territoriale Laval (2018, 2019). Son travail a été présenté au Québec (Montréal, Laval, Trois-Rivières, Longueuil, Boucherville, Matane), en Suisse et en Espagne.

Si l'on donnait un bâton de pèlerin à Jim Morrison, une guitare à Che Guevarra et une caméra à Indiana Jones, on aurait tous les ingrédients nécessaires pour décrire le parcours éclectique de Joffrey Corboz. Troubadour activiste, cinéaste aventurier, globe-trotter des légendes urbaines et médiateur culturel en street art, il a rôdé dans l'underground planétaire dans près de 50 pays à la recherche de visions humanitaires et d’inspirations artistiques.

Les recherches artistiques de Johanne Côté sont en lien avec la transmission du savoir, le savoir-faire, la codification et la pérennité de la mémoire. Elle intègre les arts visuels, les arts textiles et les arts sonores dans ses oeuvres. Elle utilise des systèmes de communication binaire (code morse, alphabet braille) pour inscrire des mots dans des créations. Elle a participé à plusieurs expositions collectives et à quatre expositions solos à son actif. En 2016, elle a reçu un prix Relève et en 2020, elle a obtenu une bourse du CALQ.

Actuellement, la démarche artistique de Johanne Ricard est surtout axée sur la sculpture. Ses thématiques préférées sont reliées à la musique, aux traces et empreintes laissées par le temps, comme dans la nature, l’histoire, l’architecture, etc. Sensible à ce qui l’entoure, elle capte en mémoire les images ou les mots qui l’inspirent, puis elle les décompose en lignes et en volumes. La matière prend forme librement, de la simple intuition ou de la reconstruction du réel, elle génère une sculpture contemporaine. Elle aime créer des univers intrigants et souvent métaphoriques en jouant avec les matériaux, les formes et l’espace. Elle utilise surtout le marbre de Carrare et la pierre de Noto. Elle aime aussi expérimenter d’autres types de matériaux, comme le bois, le métal et le papier. Lorsqu’elle sculpte la pierre ou le bois, des éléments organiques surgissent spontanément. Elle travaille principalement à la main, avec des outils de taille directe. Ce contact avec la matière l’amène à faire des découvertes, à oser des agencements souvent contradictoires ou qui n’ont pas de liens entre eux au départ.