Alice Zerini-Le Reste est une artiste multidisciplinaire explorant principalement la céramique et le dessin. Elle termine présentement son baccalauréat en arts visuels à l’Université Concordia. Originaire de Montréal, son terrain de création est toutefois mobile et les résultats sont le fruit d’une rencontre engagée avec le paysage. Exerçant parallèlement le métier de matelot sur le Fleuve Saint-Laurent, territoire et mouvance sont parties prenantes de son travail. C’est sur la mer qu’elle retrouve cette rencontre entre le corps et le déplacement, y faisant émerger une connexion engagée au paysage tout en lenteur et en attente.

Née à Montréal, Annie Richard est une artiste émergente. Son médium est la broderie de verre sur toile murale. Son travail est unique. Il combine d’une manière nouvelle les techniques ancestrales et mondiales du perlage du vêtement, leur transposition à l'art mural et l’utilisation de motifs exclusivement faits de tracés et de contours.

Artiste peintre et tatoueuse, copropriétaire du studio Lune Noire à Québec

Émilie Coquil est une céramiste française qui vit à Montréal. Suite à une carrière de graphiste amorcée en France, elle décide d’étudier la céramique à l’université Concordia puis à l’école Bonsecours. La lithographie sur argile est maintenant au cœur de sa pratique, qui marie photographie, art imprimé et façonnage de l’argile. Elle partage son temps entre l'enseignement et la création. Son travail a été présenté au Musée des beaux-arts de Montréal ainsi qu' à divers événements en France, en Angleterre, et au Canada. Elle est récipiendaire du prix d’excellence en céramique du Toronto Outdoor Art Fair 2021. www.emiliecoquil.com www.neo-ceramistes.com

À l’ombre de son père caricaturiste et artiste commercial, Graeme Welch s’adonne au dessin et à la peinture durant toute son enfance. Venu au Québec, il choisit cependant une vocation scientifique mais son intérêt pour la peinture ne diminue pas, et il complète un baccalauréat (BFA, 1985) à l’université Concordia.

Intéressée avant tout par la ligne, son travail décortique le regard qu’elle pose sur des états et des caractères de la société humaine qui l’interpellent, qui s’opposent ou se répondent: la fragilité et la durée, le passage et l’entrave, l’identité et l’indifférence. Elle les transpose dans des installations narratives et marionnettiques, dans la manipulation de matières (lin, papier, origami, bois), dans le dessin, dans la photographie d’objets éphémères afin d’en traduire le sens et en exprimer l’étendue poétique. Depuis trois ans, elle explore avec une artiste sculpteure le concept de dialogue in situ, sur les rives du fleuve Saint-Laurent.

James Kennedy est un artiste visuel né à Québec en 1973, il vit et travaille à Montréal. Depuis 2008, James explore différentes techniques telle que la coupe au laser, la gravure, la sérigraphie et la photographie pour donner naissance à des tableaux d’acier. Il s’intéresse particulièrement à la tension, entre robustesse et légèreté profonde, que créé ce métal quand il est ajouré. C’est cette dichotomie qui constitue la force de ses créations en ton sur ton. Il explore les propriétés plastiques et physiques de l’acier de même que ses liens avec la géologie, la géographie et l’industrie. Ainsi, faisant suite aux séries intitulées Continents (2008–14), Îles et Lacs (2014–18), l’oeuvre récente de James Kennedy s’affirme dans la figuration en dévoilant des structures et sites industriels emblématiques de l’utilisation historique de l’acier dans les domaines de l’architecture et de l’ingénierie. A travers cette série, James fait se rencontrer les arts plastiques et les techniques de création industrielle dans des oeuvres fortes marquées par leur évidence.

Ma démarche artistique part d’un processus de assemblage minutieux créé à partir de résidus naturels et industriels. Je tente de redonner à toute cette matière délaissée une nouvelle âme, un nouveau rôle. Je privilégie la forme du tableau-sculpture, car elle me permet de sortir du cadre, de valoriser l’ombre portée des objets mis en relief. Mon travail se veut une improvisation de l’improbable, une sorte de cueillette sélective, libre et poétique !