Née à Saguenay, Québec, Gisèle Boulianne habite actuellement Cap-Santé près de Québec et exploite sa propre galerie d’art avec succès dans le Vieux-Port de Québec.
Dans le but d’;approfondir ses connaissances et d’explorer de nouvelles avenues professionnelles, elle a achevé un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval à Québec. En 2006, diplôme en mains, on lui décerne le deuxième prix du public lors de l’;exposition des finissants de l’Université. Elle termine ses études professionnelles en design publicitaire en 1977. L’Association des Cadres Scolaires du Québec lui remet le premier prix des étudiants et le Journal de Québec lui offre un poste de graphiste dans ses bureaux.
En 1984, à la suite de l’obtention d’un baccalauréat en enseignement des arts plastiques, elle ouvre son école privée qui perdurera jusqu’en 2007.
En 2005, Gisèle reçoit une mention d’honneur du jury lors du Festival international de Montréal en arts, FIMA.
Invitée d’honneur au Festival international des arts plastiques de Monastir en Tunisie à l’été 2008, elle s’est vu décerner le 1er prix d’excellence des mains du Gouverneur tunisien et en 2009, elle est nommée membre du jury permanent. Plus récemment, elle a participé au Salon national des Beaux-Arts au Carrousel du Louvre à Paris.
Membre professionnel du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV) le travail de Gisèle Boulianne se retrouve au sein de diverses collections du Canada comme ailleurs en Europe. Notamment, Cius et Commission scolaire de Portneuf, Commission du Transport de Québec, Emco Building Products, Aluminerie Alcoa, Toyota, Norton Rose pour ne nommer que celles-là. La cote de Gisèle Boulianne se fait internationale par la vente de ses œuvres via diverses galeries d’art basées à Toronto, New York, Puerto-Rico, Portland (Or), Monastir (Tunisie), Montreux (Suisse), Paris et Nice en France et Dubai aux Emirates.
Gisèle Boulianne sait exprimer l’abondance de la vie qui l’entoure et elle s’en inspire pour en créer une œuvre effervescente, inspirée, personnelle. Parlons ici d’un acte de création presque théâtral où l’imagination plonge le spectateur dans le récit d’une histoire déjà commencée, mais sans conclusion aucune. La complexité des couleurs qui se chevauchent, le dynamisme des lignes et des formes entremêlées évoquent chez elle une envie folle de figurer une pièce dramatique, une représentation nébuleuse de l’atmosphère qui s’en dégage. C’est alors que Gisèle Boulianne peint la vie urbaine dont elle s’imprègne.
D’esprit et de style très actuels, normal pour elle de recourir à la photographie, aux collages, aux nouvelles technologies donnant à voir en trois dimensions, et tout autant au recours à des matériaux hors normes dont l’aluminium et les éclairages DEL parfois insérées à l’intérieur des supports perforés afin de créer une composition dynamique où les perspectives des lignes, des formes, des couleurs et des textures deviennent si aptes à porter un maelstrom d’énergies au premier regard.