Virginie Maltais crée des collages oniriques par des gestes intuitifs et dynamiques. Ces œuvres ressemblent à des mosaïques d’où émergent des textures et des motifs qui se répètent, un rythme et un mouvement créé par la jonction de couleurs contrastées et de lignes tantôt fluides et organiques, tantôt cartésiennes et géométriques. Son médium de prédilection est le pastel gras pour la luminosité des couleurs et sa polyvalence d’utilisation, mais elle travaille aussi à l’encre, au crayon, à l’aquarelle ou à l’acrylique.
Très tôt, elle a été influencée par la peinture moderne de Joan Mitchell et par la poésie de l’artiste collagiste Bill Noir.
Elle expérimente avec le collage et documente son travail un peu à la manière d’une chercheuse, pensant à approfondir sa démarche et à développer un langage singulier et intime. Elle réfléchit aux limites de l’imagination et elle essaie d’exprimer la nature humaine, en créant des images vibrantes et vivantes.
Le collage est à ses yeux une activité psychologique proche du rêve et de la méditation. Elle imagine fréquemment dans son esprit les idées et émotions complexes qui l’habitent, les canalisent en les traduisant en formes et en couleurs. Elle crée pour exprimer l’inexprimable qui l’habite, mélangeant le passé et les rêves d’avenir de beauté et d’amour.
Fondatrice du mouvement Québec Collage, Virginie Maltais détient un baccalauréat en arts de l’Université de Montréal. Elle a participé à de nombreuses expositions au Québec et l’internationale, notamment en France et en Pologne. Elle a rédigé des articles pour le magazine Kolaj Magazine, elle est aussi médiatrice culturelle indépendante.