Ses yeux d’enfants cherchent à exprimer le mouvement et la joie par l’éclatement des formes et des couleurs. Il aime les villages québécois, il aime que les maisons se touchent, pour lui elles s’épaulent, elle forme ainsi le groupe, la tribu qui est indispensable à l’entraide qu’elles peuvent s’apporter l’une et l’autre. La déformation qui « crochit » ses bâtiments est voulue et pleinement assumée, car la ligne droite est pour lui, monotone et ennuyeuse. Il espère par son travail qui est aux limites d’une figuration stricte et de la bande dessinée transmettre de la joie et un sourire aux personnes qui regardent son travail, créant ainsi une véritable communication entre le créateur et le spectateur.