Mère féministe, blonde indépendante, fille d’immigrant et Montréalaise pure laine, Nathalie Sereda-Bazinet a abandonné l’intervention communautaire pour se concentrer sur la création artistique. Son travail antérieur lui a permis d’entrer dans la vie de centaines de personnes qui parfois traversaient des épreuves que certains auraient peine à imaginer. C’était une fenêtre inouïe sur les conditions de vie et les émotions humaines. Cela a influencé son rapport à l’art tant au niveau des médiums, du style que de ce qu’elle souhaite communiquer à travers celui-ci.
Avec humour parfois et parfois avec plus de subtilité, elle explore les ressentis de l’expérience humaine. Sur sa table de cuisine ou dans son atelier à Montréal, en ville et dans la forêt, elle est portée par les défis et merveilles de son quotidien, par les forces et les faiblesses du corps humain, par les couleurs de la nature et de la ville, et par les mots de la poésie et de la chanson. Arts d’impression, calligraphie, aquarelle, dessin, illustrations et murales sont pour elle de multiples façons d’explorer la couleur et la nature, telles des réflexions d’états d’âmes. Écœurée par l’élitisme et l’intellectualisme culturels, Nathalie aime naviguer sur la limite entre l’art, le graphique et l’artisanat. Elle réalise une Majeur en arts d’impression à l’université Concordia, où elle s’empare de nouveaux médiums et prend goût à l’art contemporain.