Hélène Lachapelle, née en 1954, à Montréal, résidant à Saint-Eustache, Basses Laurentides, Québec.
Deuxième d’une famille de huit, plutôt modeste et encourageant peu les arts et les études supérieures. Dès 1958, sa famille s’installe de façon permanente à Laval-Ouest. Très jeune, curieusement, ses principaux intérêts et ses refuges sont les études et le dessin. Deux de ses tantes remarquent son talent. Elle termine un cours classique et, encouragée par deux enseignants, poursuit des études collégiales en arts plastiques. Puis une année supplémentaire en secrétariat et c’est ainsi que se terminent ses études officielles.
Des expériences de vie la ramènent vers la peinture et, dès la mi-vingtaine (1979), avec une enfant à charge et un travail alimentaire dans le domaine légal, elle s’inscrit à des cours de dessin/peinture à l’huile. De 1984 à 1992, elle apprend la technique des grands maîtres et réussis bien des reproductions. Parallèlement, elle s’amuse avec de l’encre et se reconnaît ce besoin de créer, de visiter mon imaginaire.
En 1994, elle voit des œuvres de Yolaine Lefebvre, membre de la Société Canadienne d’Aquarelle, et est fascinée par le mouvement, la fluidité et la singularité des sujets si vivants. Dessin d’observation, développement intuitif, exploration du mouvement, acceptation des imprévus! Jusqu’en 2002, une sorte de permission et une démarche de recherche plus poussée et enivrante s’installent.
Après quelques ateliers chez Saydie Bronfman et chez Seymour Segal, Montréal, elle se dirige en 2005 vers l’école de Francine Labelle, peintre coloriste réputée à Montréal, avec l’intention de travailler l’acrylique pour plus de latitude et d’apprendre davantage sur la couleur. Puis elle poursuit avec Jeannine Teebhoo (2006-2011) dans une démarche axée vers l’intuition et la confiance. Cette période s’avère fructueuse.
C’est finalement en 2013-2022, auprès de Caroline Archambault, peintre plasticienne, de Saint-Sauveur, qu’elle arrive à
« être ». Elle comprend la transformation, l’abstraction, le mouvement, le geste, l’importance du vide, la philosophie de la peinture chinoise. Chaque atelier est nouveau, fascinant et empreint de respect. Elle y plonge à cœur joie.
Voilà tout ce que réuni donne aujourd’hui sa signature. Dans le creux de votre oreille, elle vous chuchotera que ce qui a influencé au mieux sa création est la recherche de son identité personnelle au travers ses expériences de vie, sa résilience, son authenticité et son courage. Elle tenait à rencontrer et à révéler cette partie d’elle cachée qui ne se sentait pas le « droit d’exister » et à la montrer au grand jour. Cela lui permet maintenant de toucher des sommets insoupçonnés qu’elle a la joie de partager, ne serait-ce que pour enrichir l’humanité. Ce qui lui semble être une belle alchimie.