Helena Martin Franco, née en Colombie ; elle vit et travaille à Tiohtiá:ke/Montréal depuis 1998. Sa pratique interdisciplinaire explore le métissage de différents procédés artistiques et l’hybridation entre des techniques traditionnelles et de nouvelles technologies. Helena crée des autofictions où elle explore la perméabilité et les frontières entre les identités culturelles, nationales et de genre. Ses propositions artistiques participent au dialogue au sujet de la violence sexiste, de l’immigration et de la censure artistique. Dans une perspective féministe, elle tisse des liens entre des collectifs et des organismes culturels afin de favoriser rencontres et échanges de pratiques artistiques, notamment entre le Canada et la Colombie. Elle est fondatrice de L’Araignée, un collectif de diffusion d’art actuel; La Redhada, Red de mujeres artistas del Caribe colombiano; >CAVCA, Comunidad de artistas visuales de Cartagena y Bolívar; et Las meninas emputás!, un collectif activiste anti-colonial carthagénois.
Lauréate du PRIX POWERHOUSE PRIZE 2018, titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, son travail a été présenté en République dominicaine, en Lituanie, en Espagne, en Nouvelle-Zélande, en Colombie, en Bosnie-Herzégovine, en Iran, en Argentine, à Cuba et au Canada.