La pratique artistique de Danielle Raymond consiste à réactiver des images d’archives cinématographiques familiales personnelles en des projections in situ. Ces images, elle les nomme les archéfictions. Ce sont des créations vidéo qu’elle réalise et dans lesquelles des faits réels sont combinés à des reconstitutions, où à des scènes fictionnelles dans le but d’entraîner le spectateur à la rêverie. Les archéfictions, transportées par la lumière, convoquent des êtres qui apparaissent et se tiennent silencieusement devant nous ou qui s’affairent à leurs activités. Il se crée un espace ouvrant sur la fiction jusqu’à ce qu’un jour, et ailleurs, une autre narration soit faite de leur énigmatique présence. Née à Montréal, artiste multidisciplinaire, elle est doctorante en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal. Sa pratique artistique intègre la vidéo, l’art sonore et l’écriture. En 2018, son travail est présenté lors de l’événement plein air Lanternes du 4001 Berri à Montréal et lors d’Étalage! 30 ans d’art actuel à Laval. Elle a été conférencière invitée lors de la Semaine de l’Observatoire Arctique et Antarctique et à la Journée sur le Nord et l’Arctique à Montréal. En 2017, elle est invitée aux Rencontres Traverse Vidéo où son travail est présenté au Cinéma UCG à Toulouse. En 2016, elle présente pour la première fois la vidéo Noise in the Nordic Archives/ Bruits d’archives nordiques à Offentlige Bibliotek de Bergen en Norvège. En 2016, elle participe à la 34e édition des Rendez-vous du cinéma québécois et au MUFF Montreal Underground Film Festival. En 2015 l’installation vidéographique et sonore Bruits d’archives est présentée à la Galerie R3 à Trois-Rivières. Puis, sous le thème Environnement et nouvelles technologies, elle participe à la 7e édition du Festival Montréal Nouvelles Musiques à la Place des arts.