La découvrabilité en quelques mots

Schéma simplifié d’un modèle de mise en commun des données dans un secteur

La découvrabilité, d’après l’Office québécois de la langue française, est :

“le potentiel pour un contenu, disponible en ligne, d’être aisément découvert par des internautes dans le cyberespace, notamment par ceux qui ne cherchaient pas précisément le contenu en question.”

Source : Vitrine linguistique 

Un laboratoire d’innovation collective, qu’est-ce que c’est ?

Un laboratoire d’innovation sociale est un processus à moyen ou long terme qui offre un environnement sécuritaire dédié à la résolution créative de problématiques sociales complexes.

● Vise la transformation des individus et du système en mettant de l’avant des méthodologies novatrices comme la théorie U et la démarche en conception de création (design thinking).

● Prône l’agilité et la collaboration dans l’expérimentation, la prise de décision et la mise en œuvre d’initiatives ayant un impact.

Schéma des 4 piliers d’un laboratoire d’innovation sociale par L’îlot Coop 

Le processus du laboratoire

Au-delà d’une initiative technique, ce projet incarne une ambition collective : réimaginer la manière dont les artistes et leurs œuvres s’intègrent dans l’univers numérique, tout en mettant en lumière la richesse et la diversité de notre écosystème culturel.

Un projet sur trois ans :

Pour cela, le projet, qui durera trois années, prend le temps nécessaire à l’écoute de l’écosystème, afin de récolter des données, des opportunités et des points bloquants afin de produire un diagnostic et de conclure à des enjeux pour la suite.

Une première phase d’écoute de l’écosystème

De novembre 2024 à juin 2025 aura donc lieu une première phase d’écoute de l’écosystème avec pour objectif de :

● Augmenter la compréhension individuelle de l’importance d’inclure (ou non) des pratiques de découvrabilité numériques pour promouvoir l’art visuel

● Explorer et s’approprier davantage l’écosystème de la découvrabilité numérique pour les arts visuels

● Découvrir les besoins et les priorités collectives pour chacune des composantes du système

● Dégager les défis et les facteurs facilitants perçus pour leurs mises en œuvre

Les comités de gouvernance

Pour mener à bien Arts visibles, le RAAV, porteur du projet, s’est entouré d’experts de différents horizons et d’organisations du milieu des arts visuels.

Le comité de pilotage qui a pour but de :

• Planifier, coordonner et mettre en œuvre la démarche et les activités du laboratoire
• Mobiliser les parties prenantes autour du laboratoire
• Documenter les apprentissages du laboratoire

Le partenaire du RAAV pour ce comité est L’ÎLOT (lilotcoop.com), structure spécialisée en méthode de gestion collaborative, qui apportera toute son expertise pour la facilitation des échanges tout au long du laboratoire.

Le comité ambassadeur, composé d’acteur·rice·s des arts visuels et d ‘expert·e.s en technologies, a pour mission de soutenir le laboratoire d’innovation sociale sur la découvrabilité et les données en arts visuels.

Son rôle est de mobiliser les parties prenantes de leurs réseaux, inviter des acteurs clés aux événements, lever les obstacles identifiés lors des apprentissages, partager les perceptions et acquis du secteur et soutenir la promotion du laboratoire ainsi que ses événements participatifs.

• Marek Blottièr – Chargé de projet numérique de la SAT
  SAT – Société des arts technologiques
• Catherine Bodmer – Directive générale du RCAAQ
  RCAAQ – Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec
• Vincent Chapdelaine – Co-Directeur général de Projet Collectif
  Projet Collectif
• Juliette Denis – Gestionnaire de projets collaboratifs de Synapse C
  Synapse C
• Annie Deslauriers – Directrice générale de l’AGAC
  AGAC – Association des galeries d’art contemporain
• Laure Garrassin – Agente de développement numérique de la SMQ
  SMQ – Société des musées du Québec
• Tammy Lee – PDG / co-fondatrice de La culture crée
  La culture crée
• Laurianne Lalonde – Agente de développement numérique de l’AGAC
  AGAC – Association des galeries d’art contemporain
• Sonia Pelletier – Direction générale de REPAIRE
  REPAIRE – Regroupement pour l’enseignement des pratiques artistiques inclusives et réflexives en éducation
• Nathalie Thibault – Conservatrice des archives, responsable de la gestion documentaire et de la diffusion numérique des collections – Direction des collections et de la recherche du MNBAQ
  MNBAQ – Musée national des beaux-arts du Québec

Et maintenant, qu’elle est la prochaine étape ?

À la suite du lancement, nous avons invité les participant.e.s à s’inscrire aux séances d’écoute de l’écosystème, qui se tiendront le 17 décembre prochain.

Ces ateliers d’écoute, destinés tant aux artistes qu’aux organisations, offriront un espace d’échange et de réflexion commune pour mieux comprendre :

• L’importance d’intégrer des pratiques de visibilité et de découvrabilité numérique pour promouvoir l’art visuel.
• Les composantes de l’écosystème en art visuel, leurs interrelations, ainsi que les priorités spécifiques à chacune.
• Les besoins, les défis, et les leviers d’action pour les artistes et les organisations.
• Les prochaines étapes collectives à envisager.

Si vous souhaitez partager vos impressions sur le projet Arts visibles, vous pouvez utiliser le formulaire via le lien ci-dessous:

Vos retours nous aideront à évaluer les premières étapes et à ajuster nos actions pour maximiser l’impact de notre travail collectif.

Un immense merci pour votre engagement essentiel à cette démarche collective, qui façonne l’avenir de la découvrabilité numérique en arts visuels.