Diplômée en beaux-arts et en histoire de l'art de l'université Concordia à Montréal en 2010, Martine Ménard vit et travaille en Estrie. Artiste muraliste pour M.U.R.I.R.S. depuis 2013, elle partage aussi sa passion pour l'art figuratif en participant à une variété d'exposition solos et collectives.

À travers mon art, j’exprime ce qui est vu comme étant différent et je dénonce la façon de certains face à cette différence. Dessiner m’aide à découvrir qui je suis et à travailler sur l’acceptation de ma condition. L’enfance, la scoliose et la dysphagie sont mes sujets de prédilection. Mes œuvres abordent l’isolement que me fait subir ma peur d’être jugé. Elles traitent aussi de ma timidité dû à mes troubles de langage et à mes lacunes de compréhension. Enfin, d’autres parlent du déplacement de l’axe de mon corps qui me donne une autre perspective du monde. Une tige de métal est parfois attachée aux colonnes vertébrales de mes personnages, en allusion aux chirurgies subies dans mon passé. Mes influences sont une rencontre entre l’abstraction de Basquiat et les autoportraits de Frida Khalo, où l’on voit sa souffrance cachée sur des couleurs vives. Par ma peinture, je cherche à montrer des corps atypiques dans un milieu souvent dominé par des images de corps standardisés. Je cherche à sensibiliser le public à collaborer à ce que les personnes qui partagent ma condition se reconnaissent et à promouvoir leur empowerement. J’exprime le droit d’appartenance de leurs corps dans l’espace et leur désir d’existence, non comme une différence, mais comme la norme. Il s’agit là d’une forme de résistance, face aux codes de l’apparence et des standards de beauté. Les visages présentés dans le cadre de cette exposition ont la forme d’un masque, qui représente pour moi un symbole de résistance. Les personnages sont des minorités visibles qui tentent, par la représentation du masque, de s’accepter et de ressortir de l’ombre.

Mathieu Deschênes est un artiste multidisciplinaire originaire de Montréal. Après s’être impliqué au sein de L’École de la Montagne Rouge pendant le printemps érable, il fonde, avec divers artistes, le collectif Les Mêmes-Cacaïstes lors de son baccalauréat en arts visuels à l’UQAM. Il crée, avec son groupe et en partenariat avec SOIR MTL, L’Espace des Mêmes, un lieu de diffusion alternatif à Montréal. Il y fait la rencontre de plusieurs musicien.n.es de l’industrie musicale montréalaise. Son parcours en arts visuels est marqué par plusieurs prix et distinctions et il termine sa Maîtrise en 2021 à l’université Concordia en Studio Art/Print Media. Mathieu Deschênes oeuvre également sur la scène musicale émergente en temps qu’auteur-compositeur-interprète depuis 2008, ayant principalement travaillé au sein de divers groupes (Caviar d’Homme, Lionord, Kikipiss, Presqu'île, Faux Sommets, MOAB et Necklace). C’est à travers ces projets collaboratifs qu’il acquiert son expérience d’enregistrement et de scène, ( M pour Montréal, Mutek, Quai des Brumes, Esco, Galerie Beaverbrook). Il fonde en 2019 l’École Jean-Léon Deschênes, une école d’art alternative qui réunit plus de cinquante artistes lors de retraites artistiques dans le Bas-Saint-Laurent. Il fonde, en février 2021, le label Club Découverte, une plateforme de diffusion de musique expérimentale basée à Montréal, dont la mission est de bâtir une communauté de musiciens oeuvrant sur la scène underground. Le tout dans le but de démocratiser la musique expérimentale et aider des artistes dans leur processus de création et de présentation.

Par l’utilisation de gros plans dramatiques et saturés, Maude prend l’observateur à témoin de bouleversements plus grand que lui. Il s’agit de forcer les liens entre la communauté, l’assiette et l’environnement, de souligner leur interdépendance. Elle intègre des éléments incrustés dans ses créatures marines, qui s’inspirent de ses emplois comme tatoueuse et comme intervenante. Ces éléments figuratifs sont généralement en lien avec l’animal ou son contexte de vie alors que dans certaines peintures, les éléments sont historiques ou mythiques. Ses créatures deviennent donc porteuses de sens et chargées d’histoire. La mise en images de mémoires vivantes, de processus d’adaptation et de tragédies à grande échelle comme à échelle humaine peut ainsi devenir une archive gaspésienne a l’image de sa communauté passée, actuelle et future. Une mise en garde et une mémoire collective d’une communauté fragilisée et résiliante, mais toujours en relation avec son règne animal.

Maude Girard est une artiste adisciplinaire qui réside à Ktinékétolékouac (Sherbrooke). Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2022). Présentement, elle termine une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail a été diffusé dans plusieurs expositions collectives à Montréal dont à la Galerie de l’UQAM (2022), à l’Écomusée du fier monde (2022 et 2024) et artch (2024).

Maude Tapin est une artiste originaire de la grande région de Montréal où elle réside et pratique son art. Rêveuse de nature, elle adore découvrir de nouveaux endroits et s’imprégner de l’atmosphère des lieux pour les traduire dans son travail afin de les partager aux spectateurs. Elle s’investit corps et âme dans sa création en conjuguant réflexion et savoir-faire technique, tous deux affinés lors de son parcours académique. Elle articule sa démarche autour de l'idée d'évasion et d'identité en photographiant des lieux significatifs où se côtoient nature et paysages urbains. Après avoir immortalisé ces vues inspirantes, elle effectue un transfert d’image sur un support au choix (principalement de toile ou de bois) puis elle les réinterprète en les retouchant au dessin très détaillé.

Je suis un artiste peintre figuratif expressionniste originaire de Montréal. Je sui présentement candidat au doctorat en psychologie à l’université McGill, ce qui influence fortement ma pratique artistique. L’art s’apparente à mes études en psychologie puisqu’il s’agit pour moi d’un processus thérapeutique, et qui me permet de transposer ma recherche de l’esprit humain de façon visuelle. En tant qu’artiste autodidacte, j’ai peint et dessiné pour aussi longtemps que je puisse me rappeler.

Les émotions sont mon élan, le monde est mon terrain de jeu! J'explore au travers de nombreux médiums. Du dessin à la sculpture, j'adore la superposition de couleurs, de textures et de mots.

Né en 1971 à Repentigny, Miguel Forest vit et travaille à Sainte-Hélène-de-Kamouraska. Depuis 1995, il a réalisé plus d’une dizaine d’expositions solo et participé à une quarantaine d’expositions collectives.

Né en 1985 à Tunis (l’Ariana Supérieur), Oussama Ammar est un artiste, designer contemporain de nationalité tunisienne. Diplômé de l’École Supérieure des Sciences et Technologies du Design, après ses études il a suivi une formation en peinture à l’huile à Paris, où il s’est spécialisé dans l’art pictural avec une prédisposition particulière pour le cubisme. Il compose et crée le NEW ART à travers des symboles recherchés et développés de manière originale, inspiré par la culture nord-africaine « amazigh ». Il désire transmettre des messages vibrants sur cette millénaire et très riche culture. Il enseigne actuellement l’expression artistique à l’ESSTED. Il puise également son inspiration dans les œuvres des grands artistes contemporains comme Pablo Picasso et Constantin Brâncusi. Mais aussi chez les designers Philippe Starck et Karl Lagerfeld, ainsi que dans la culture pop qui a bercé son enfance. Il a exposé dans plusieurs lieux : en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Égypte ainsi qu’en France.

Artiste peintre autodidacte qui pratique la technique de peinture aux couteaux à l'acrylique en illustrant des paysages, mais plus particulièrement des couchers de soleil paradisiaques avec, au loin, l'ombre d'un grand voilier. Elle aime beaucoup peindre de nouveaux sujets et se surpasser toile après toile.

Mon objectif est de comprendre les énergies qui nous entourent pour transposer leurs puissances. Je vois l’art comme un outil permettant de transgresser ses croyances limitantes.