Mère féministe, blonde indépendante, fille d’immigrant et Montréalaise pure laine, Nathalie Sereda-Bazinet a abandonné l’intervention communautaire pour se concentrer sur la création artistique. Son travail antérieur lui a permis d’entrer dans la vie de centaines de personnes qui parfois traversaient des épreuves que certains auraient peine à imaginer. C’était une fenêtre inouïe sur les conditions de vie et les émotions humaines. Cela a influencé son rapport à l’art tant au niveau des médiums, du style que de ce qu’elle souhaite communiquer à travers celui-ci.

Artiste plasticien autodidacte et neuroatypique, Octavio Rüest est né à Montpellier (France) en 1987. Il vit et travaille à Montréal depuis 2003. Il y fait l'expérience profonde des inégalités sociales. Un processus d'immigration au ralentit le contraint au travail illégal dans des chantiers et usines. Ces cinq années marquent une époque charnière dont l’impact transparait dans son travail actuel. Néanmoins il continue d'affiner sa pratique du dessin et diversifie ses interventions dans l'espace public pendant plus de vingt ans. Par ailleurs, il approfondit l'apprentissage de la peinture décorative auprès d’un maître de l’école flamande Van Der Kelen. Actuellement, Il présente son travail sous forme d’estampes, de livres d’artiste et de murales. De plus, ses dessins sont publiés dans la revue Liberté. Tandis qu’il poursuit actuellement ses études à l’université Concordia en Arts imprimés, il continue de produire des œuvres d’art public et intervient en tant que médiateur artistique auprès de divers organismes locaux.

Nowadays it is all about that elusive glaze. Obtaining golden lustre out of common materials. The alchemist dream. A quest for beauty, a need to understand beyond functionality, art as an existential necessity. A dream of colours that have never been seen, of shapes always organic that remind us of life, so fragile, so tenacious. And joy, joy and play in the process. That's what counts. Never the outcome, as there will always be some imperfection. Finding beauty in all its imperfections.

Stéphanie est une Lavalloise d’adoption. Elle jongle avec sa vie d’artiste, de mère, et de géographe. Elle a complété un certificat en arts visuels à l’UQAM en 2019 et poursuit ses études au baccalauréat en beaux-arts à l’Université Concordia. Amoureuse du papier, elle navigue entre les arts imprimés, l’installation et la sculpture. En 2020, avec Julie Lequin pour mentore, elle participe au projet de mentorat en recherche création de Verticale – centre d’artistes. Ce fut l’amorce d’une réflexion sur l’importance du regard de « l’autre ». Comment le regardeur se projette-t-il dans ce qu’il regarde ?

Artiste conceptuelle et multidisciplinaire née à Montréal, où elle vit et travaille, Valérie Gariépy est bachelière en design graphique depuis 2002. Elle a voyagé en Amérique latine, où elle a mené des projets artistiques humanitaires, travaillé comme intervenante auprès de personnes ayant une déficience intellectuelle et exercé en tant que thérapeute en shiatsu depuis 2011. En 2018, elle entreprend des études à temps partiel en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Toutes ces expériences nourrissent son art, où elle explore le corps et les liens entre la psychologie humaine et les structures sociales. Depuis 2020, elle a participé à plusieurs expositions collectives, notamment à la Place des Arts et à Art Mûr. Elle souhaite maintenant poursuivre ses recherches et ses réflexions à la maîtrise.

DÉMARCHE CÉRAMIQUE - HORTICULTURE - ARTS NUMÉRIQUES (ENRI) ​ ​ ​ ​ Originaire d’Oromocto, au Nouveau-Brunswick, et membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk avec des racines grecques, ma démarche artistique interroge les dynamiques sociales et leurs transformations à travers des pratiques matérielles et numériques. Titulaire d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, je m’engage dans une exploration des savoirs, de la transmission et de l’altérité, où le geste créatif devient un moyen d’approfondir notre compréhension collective des dynamiques sociales et culturelles, notamment par la technique du people watching, qui nourrit mes observations et inspirations. ​ Dans le cadre de ma formation en techniques de céramique à la Maison des métiers d’art de Québec (MMAQ), j’adopte une approche indisciplinaire en alliant céramique, intelligence artificielle et horticulture. La céramique, avec sa malléabilité et sa durabilité, constitue pour moi un médium permettant de rendre tangibles les tensions et mutations sociales au travers d’un langage sculptural. Mon travail s'enrichit également par l’utilisation de l’intelligence artificielle, à travers ENRI, un co-créateur générant des images issues d’une collection personnelle de photographies de corps nus, végétaux, motifs léopard et scènes de rue. Ce processus ouvre un champ d'associations visuelles inattendues, révélant des narrations fragmentées qui mettent en question les récits dominants et apportent à ma pratique une richesse de significations nouvelles. ​ À travers mes installations dans des espaces non conventionnels, je cherche à redéfinir le rôle de l’artiste comme médiateur de récits collectifs. Mes œuvres invitent à une réflexion sur notre relation au monde naturel et social, intégrant des éléments vivants et des symboles en perpétuelle évolution. Originaire d’Oromocto et membre de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, j'explore les dynamiques sociales à travers la céramique, l’horticulture et les arts numériques. En alliant techniques matérielles et numériques, ma pratique questionne les notions de transmission et d’altérité. Avec la céramique, je rends tangibles les tensions sociales, tandis que l’intelligence artificielle, par l’intermédiaire de ENRI, génère des narrations fragmentées, révélant de nouvelles perspectives visuelles. Ce dialogue entre l’humain et la machine inscrit mon travail dans une réflexion contemporaine, où l’art devient un espace d’expérimentation et de réévaluation des récits dominants.