Marion Schneider est un·e artiste numérique non binaire, actuellement à la maitrise en Arts visuels et médiatiques à l‘UQAM (Montréal) et diplomé·e en Design numérique à l’École nationale supérieure Olivier de Serres (Paris). Ses recherches artistiques se concentrent sur le potentiel poétique et engagé des outils technologiques. Sa pratique se positionne dans l’espace déviant créé entre les pratiques artistiques queer, de l’art écologique et de l’art numérique. Ancré dans l’idéologie hacktiviste, son travail est souvent autonome, perméable et fonctionne en boucle, intégrant le partage et la réutilisation des données. Il met de l’avant une pensée queer et affectée qui se déploie au-delà des questions de nature, de genre, et des sexualités et tente de contaminer l’imaginaire commun par une expérience esthétique et conceptuelle. A la fois drôle et grinçantes, optimistes et graves, les installations, sculptures robotiques, objets de design et oeuvre d’art web créées nous invitent à imaginer de nouveaux récits et à spéculer, voire hacker un autre rapport au monde, aux technologies et aux matières.
Schneider a partagé son travail lors de plusieurs expositions à Montréal et à Québec, notamment à MUTEK, ICRA-X, à la Place des Arts, à Art Mûr, et à la Galerie de l’UQAM. Iel est actuellement étudiant.e à la maitrise à l’UQAM et a reçu une bourse de recherche du CRSH, la mention d’honneur de l’UQAM pour son baccalauréat ainsi que d’autres prix dont la bourse d’excellence de la fondation Mc Abbie et le prix Jean-Pitre et Claude Leclerc.