Anne Peytavin a un attachement profond pour la nature. Ce sont ces liens, invisibles et merveilleux qu’elle cherche à transcrire dans son travail. Ces liens unissent l’homme au vivant, et mais aussi les hommes entre eux. Son travail comporte une dimension spirituelle, liée à ses réflexions sur ce qui donne sens à la vie. Etre présent
à soi pour être mieux reliés aux autres, relier le passé au présent, le visible à l’invisible. Elle cherche à montrer la beauté et la fragilité de ces liens. A la suite de Paul Klee, Anne Peytavin pense que «l’art ne produit pas le visible, il rend visible ».
Dans l’acte de création, elle a recours aux modes d’expression plastiques qui correspondent le mieux à son projet : du papier travaillé en mixed media à l’art numérique, en passant par la céramique ou la peinture à l’encaustique. Il lui arrive de les mixer comme elle aime superposer les images ou les matériaux de récupération. Son travail est métissé des cultures des pays où elle s’est ancrée et lié à l’actualité du monde.
Pour Anne Peytavin, l’artiste a un rôle à jouer dans le devenir de la cité ; il peut éveiller les consciences, inciter, inspirer, apaiser. Ses œuvres sont d’ailleurs souvent participatives, pour créer des liens plus forts entre l’œuvre et le spectateur.