Ayant commencé son parcours au collégial en Théâtre à Montréal, Marie-Soleil enrichit ses habiletés en beaux-arts, pour ensuite se diriger vers l’art contemporain à l’Université Laval. En 2021, elle remporte le prix « Rentrer dans Bande » ainsi que le Prix Avatar 2021. Elle marie son amour de l’art visuel et du jeu théâtral avec sa pratique multidisciplinaire incluant installations, vidéos, sonorités et écriture. Dans ses projets, en 2022, elle mélange l’informatique à la mécanique, avec une connotation du langage théâtral et poétique. En novembre 2022, Marie-Soleil expose son premier prototype d’exposition solo accessible au public, Dyslexia. L’artiste poursuit présentement ses nombreux projets.

Marion Schneider est un·e artiste numérique non binaire, actuellement à la maitrise en Arts visuels et médiatiques à l‘UQAM (Montréal) et diplomé·e en Design numérique à l’École nationale supérieure Olivier de Serres (Paris). Ses recherches artistiques se concentrent sur le potentiel poétique et engagé des outils technologiques. Sa pratique se positionne dans l’espace déviant créé entre les pratiques artistiques queer, de l’art écologique et de l’art numérique. Ancré dans l’idéologie hacktiviste, son travail est souvent autonome, perméable et fonctionne en boucle, intégrant le partage et la réutilisation des données. Il met de l’avant une pensée queer et affectée qui se déploie au-delà des questions de nature, de genre, et des sexualités et tente de contaminer l’imaginaire commun par une expérience esthétique et conceptuelle. A la fois drôle et grinçantes, optimistes et graves, les installations, sculptures robotiques, objets de design et oeuvre d’art web créées nous invitent à imaginer de nouveaux récits et à spéculer, voire hacker un autre rapport au monde, aux technologies et aux matières. Schneider a partagé son travail lors de plusieurs expositions à Montréal et à Québec, notamment à MUTEK, ICRA-X, à la Place des Arts, à Art Mûr, et à la Galerie de l’UQAM. Iel est actuellement étudiant.e à la maitrise à l'UQAM et a reçu une bourse de recherche du CRSH, la mention d’honneur de l’UQAM pour son baccalauréat ainsi que d'autres prix dont la bourse d’excellence de la fondation Mc Abbie et le prix Jean-Pitre et Claude Leclerc.

Martin Blanchette est né à Montréal en 1991. Sa pratique en dessin et peinture aborde les enjeux d'effondrement, d'espoir et de pérennité.

Martin est un autiste interdisciplinaire qui puise l’inspiration de sa pratique dans l'absurdité du monde qui l'entoure. Sa démarche artistique se concentre sur l'irrévérence et la recherche de l'esthétique au sein de l'inesthétique. À l'instar de Robert Rauschenberg, il remet en question le consumérisme en récupérant des rebuts abandonnés qu'il transforme en œuvres brutes. Son statut d'handicapé et sa situation de pauvreté deviennent des médiums d’art militant, lui permettant de dénoncer l'hypocrisie et le paradoxe des diverses violences perpétrées au nom d'une société civilisée.

Maude Girard est une artiste adisciplinaire qui réside à Ktinékétolékouac (Sherbrooke). Elle détient un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2022). Présentement, elle termine une maitrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Son travail a été diffusé dans plusieurs expositions collectives à Montréal dont à la Galerie de l’UQAM (2022), à l’Écomusée du fier monde (2022 et 2024) et artch (2024).

La pratique de Maxime Sauvage s'insère dans les interstices du quotidien. Son regard se pose sur les gestes, les lieux et les objets ordinaires qui façonnent notre expérience commune. Dans l'espace public, il crée des interventions discrètes qu'il développe ensuite en récits installatifs, mêlant documentation, fiction et désir. Il adopte une pratique indisciplinée, privilégiant des formes éphémères ou à la matérialité humble. Il s'inspire librement des « manières de faire » vernaculaires et de la culture DIY. Diplômé en sculpture de l'Université Concordia et en design de l'environnement de l'UQAM, il complète actuellement une maîtrise en arts visuels à l'Université Laval.

Meghan Price est une artiste visuelle établie à Montréal qui a une pratique étendue fondée sur les textiles. Son travail fait appel à la matière, au motif et à la durée pour aborder les concepts du temps et les modes de relation avec la terre physique. Price a exposé et effectué des résidences au Canada et à l'étranger. Parmi les lieux d'exposition récents, citons YYZ (Toronto), Fiberspace (Stockholm) et la Walter Phillips Gallery (Banff). Meghan Price est représentée par United Contemporary, Toronto.

I make work about ecology that is speculative and embodied. I am interested in how art can activate an ecological way of thinking where intimate narratives seep through complex entanglements and unimaginable timescales. Spanning video, sculpture, ceramics, and installation, I am interested in the agency of materials and their potential as witnesses; full of history, story, warning, and hope. My current research delves into the toxic features of the nuclear age and the persistent hauntings of militarized ecologies. The shifting lens of the Nuclear, is a fascinating case study to examine power, persuasion and the human imagination especially in our current climate crisis. Water flows through all my work, it carries the poetics and politics of this miraculous substance that supports all life on the planet Earth. I am currently residing in Tiohtiá:ke (Montreal), on the traditional territory of the Kanien’kehà.

Artiste plasticienne, chorégraphe et vidéaste.

L'intention de Patrick est de se concentrer sur l'approche du photographe, celle qui lui permet d'aller au-delà de la surface des images qu'il crée. Patrick’s intent is to focus on the photographer’s approach, that which enables him to go beyond the surface of the images he creates.

Paul Brunet vit et travaille à Québec. Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, il se consacre principalement aux pratiques picturales, ainsi qu’à explorer et définir la notion de peinture-installation. Depuis quinze ans, l’artiste a exposé son travail dans des foires à Vancouver, Chicago et Toronto, ainsi que dans de multiples centres d’artistes, galeries et lieux alternatifs au Québec. Ses œuvres font partie de plusieurs collections particulières au Canada et aux États-Unis.

L’approche de Pierre Cavale est celle d’un « raconteur ». Acteur de formation, c’est à ce titre qu’il a d’abord déployé ses ailes d’artiste avant d’ouvrir ses sentiers comme auteur, compositeur, cinéaste, photographe et artiste numérique. Riche d’un parcours de plus quarante années, il conçoit aujourd’hui des projets en arts visuels qui intègrent l’ensemble de ses pratiques.