a venir

Mon nom est arkadi lavoie lachapelle et je suis né·e l’année de la chute du mur de Berlin et de la tuerie de l’école Polytechnique à Tiohtiàke/Mooniyang/Montréal. J'ai grandi en campagne dans une famille de classe moyenne canadienne-française et je travaille aujourd'hui dans la métropole québécoise. Je me questionne sur la façon dont je performe le suprémacisme blanc après 33 ans d’exposition aux pesticides de cette culture. La gratitude et la compassion me permettent de fleurir et de monter en graines et sont deux antidotes à la honte et à l’inertie. Comment agir pour déjouer le système capitalo-colon-patriarcal brûleur de bourgeons est un questionnement quotidien qui me procure joie, amitié et indigestion. (^v^)/

Aurélie Painnecé pratique la photographie et l’installation, elle enseigne les arts visuels et conçoit des livres.

Architect and Photographer

Brigitta Kocsis est une artiste visuelle canadienne d’origine hongroise. Elle est surtout connue pour ses séries de toiles de grand format où elle examine l’évolution des concepts relatifs au corps humain et à l’environnement.

Photographe montréalaise autodidacte, je cherche à développer des terrains de jeux fertiles à la libération de soi, au déploiement de ce qui est enfoui, à travers le jeu du corps et la tension avec son environnement. Je crée des scènes où le caché et le visible s’entrechoquent ou s'épousent dans des cadres d’une douceur énigmatique. Le corps devient sentiment, expression, direction. Il joue le rôle d’outil et de révélateur. Je laisse une grande part à l’inconnu, à l'expérimentation et au jeu. Ce rapport à l’intime me permet de travailler comme portraitiste d'artistes musicaux, alliant mon univers au leur.

Carmelle Pilon est une artiste visuelle qui réside à Montréal. Sa pratique protéiforme est inspirée par sa fascination pour notre affiliation sacrée avec la nature. C’est avec ses explorations lyriques, d’une grande sensibilité, qu’elle trace sa voie.

En 2010, Carolina est récipiendaire d’une bourse de recherche et de création du volet Vivacité Montréal du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec) et en 2013 elle a pu bénéficier d’une résidence artistique de création au Nunavik.

Résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain depuis le début des années 90, l’artiste Caroline Hayeur explore les questions du corps social : convivialité, partage et différences. Sa quête est celle des lieux et des formes de socialisation – amicale, filiale, communautés plurielles – dans la lignée du documentaire et du portrait humaniste. Elle soude certaines relations en provoquant ou en mettant en relief des situations de proximité. Le mouvement, la danse, le geste font partie de ses thématiques récurrentes pour tenter de saisir l’essence des rapports humains en lien avec le territoire.