Ayant grandie à Boucherville, Alexandra Tanguay-Verreault est née à Montréal en plein cœur d’un été 1992. L’exploration des trésors cachés du parc de Verrazano marque les débuts d’une grande aventure. À travers un récit chargé d’oppositions, l’artiste prend une tonalité humoristique pour raconter la quête identitaire; le rôle de l’artiste multidisciplinaire dans sa collectivité et sa préoccupation pour les enjeux sociaux. La création artistique et la poursuite de l’imaginaire s’avèrent ses alliées indispensables. Alexandra réside à Port-Cartier sur la Côte-Nord et travaille dans le domaine de la recherche pour l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). L’amalgame de ses formations académiques; d’une pratique communautaire en intervention sociale et d’une passion artistique, trace une trame originale où humains, excentricité et couleurs se chevauchent. Depuis ses études en art-thérapie, l’artiste s’intéresse à la découverte du « féminin sauvage » (Estés, 1996). Justement, l’artiste s’intéresse aux bénéfices et à la puissance de l’acte créateur sur la santé globale et holistique de l’être humain. L’utilisation de la création et des médiums artistiques comme catharsis et outils d’expression s’apparente à la technique du « surréalisme magique » de Frida Kahlo, peintre mexicaine et activiste sociale du 20e siècle.
À travers ses œuvres, Alexandra tente de submerger l’observateur.ice dans des univers parallèles, magiques, abstraits et surréalistes afin que le public puisse entamer une réflexion personnelle et sociale. De plus, la reconnaissance et valorisation du travail féminin est au cœur de sa démarche. En abordant une approche humaniste, écoféministe et anti-capitaliste, elle vise à exposer les réalités sensibles, mais surtout cachées des. des populations vulnérables.