Née dans les Laurentides, Michèle AimPée a débuté très tôt son travail de création. C’est à l’adolescence qu’elle a commencé à vendre ses tableaux à des particuliers et à illustrer certains articles dans diverses publications locales et régionales. En 1984 elle est lauréate régionale du concours de dessin des Caisses populaires Desjardins.
De 1984 à 1986 elle fréquente le collège Lionel-Groulx de Ste-Thérèse en Arts Plastiques. En 1985, avec d’autres artistes étudiants, elle fonde l’Atelier Renc’Art Groulx et s’impliquera pendant cinq ans dans son conseil d’administration. En 1987, elle accepte une assignation de fille-au pair chez le Peintre français Thierry Vaubourgoin auprès de qui elle poursuivra son étude et sa pratique sur une période de six mois. À son retour de France, après s’être bien imprégnée de culture, Michèle passera quelques mois à Kitchener en Ontario, afin de parfaire son anglais.
Elle travaillera sur quelques projets d’illustrations de livres jeunesses dont l’un sera édité en 1993. En parrallèle au marché de l’art qui est difficile à percer, Michèle suivra son cours de peintre décorateur à l’école des métiers de la construction. Ce qui lui permettra de combiner l’art à la peinture décorative. Elle contribuera à quelques projets auprès designers d’intérieurs et peindra quelques murales et autres textures. En 1995 elle attend son premier enfant et la vie de famille viendra alors ralentir un peu sa pratique artistique.
Lorsque les enfants sont plus grands, riche d’une expérience humaine plus approfondie, elle reprend ses activités d’aquarelle, de peinture et de sculpture ainsi que son implication entre autre auprès de la Société du musée du Grand Châteauguay ou elle lance la première édition de l’exposition d’arts publiques: Les portes: heures d’histoires (5 éditions estivales seront présentées à l’espace gravel de Châteauguay.) En 2017 elle est accepté en résidence dans l’État de New York par Arts Letters and Numbers ou elle travaillera sur une série d’oeuvre en lien avec les dénonciations MeToo – MoiAussi. Elle dirige le volet arts visuels des événements du groupe Art et Bruit pendant deux ans. En compagnie de deux autres artistes en arts visuels, elle fonde l’association Cartel 21 qui promouvoit l’art activiste. Elle coordonnera trois symposium multidisciplinaires en collaboration avec la Ville de Châteauguay et la Maison LePailleur. Elle mettra en place, juste avant la pandémie l’expo-événement collective Mémoires de femmes ou elle fera se rencontrer des artistes en arts visuels, des conférencières et des intervenants sociaux oeuvrant contre la violence faite aux femmes.
En partenariat avec les propriétaires de Cadres EXpert de Châteauguay, elle organisera plusieurs expositions collectives, agissant comme curateur dans leur espace de diffusion.
En plus de poursuivre son implication socio-culturelle dans la communauté, depuis 2012, Michèle AimPée participe assidûment à des expositions collectives et présente périodiquement des expositions solo. En 2018 elle obtient la certification de sa cote Akoun qui la situe sur le marché de l’Art. Elle vend régulièrement ses tableaux au Québec et au Canada mais certains ont également été vendus aux États-Unis, en France, en Suisse, en Allemagne et au Costa Rica, à Cuba et en Israël.
En 2022 elle vend sa maison-atelier et décide de s’installer en région rurale, à Fort-Coulonge ou elle fait bâtir son atelier multidisciplinaire. Influencée par ses voyages, ses découvertes elle concentre son travail sur le thème de l’identité et soumet son dossier à la fondation Arte Sumapaz ou elle passera un mois en résidence d’artistes en Colombie pour conclure son voyage par une exposition publique à San Bernardo, Cundinamarca. En 2024 toujours, la MRC du Pontiac fait l’acquisition d’une de ses oeuvres pour sa collection régionale d’oeuvre d’art et sera approchée par la Galerie régionale de Chapeau pour présenter une exposition solo rétrospective de son oeuvre.