Expositions individuelles et collectives, biennale d’estampe et symposium de sculpture, Jean-Pierre Gaudreau s’exprime dans la diversité. Depuis une trentaine d’années, il s’emploie à transposer son univers iconographique dans des applications variées. Ainsi en témoignent plus d’une vingtaine de projets d’intégration à l’architecture. Planchers de céramique, interventions murales en mosaïque de verre, sculptures extérieures par assemblage en aluminium, ses œuvres se retrouvent, entre autres, au musée Boréalis de Trois-Rivières, au CSSS de Jonquière et au Centre municipal de curling de Shawinigan.
Jean-Pierre Gaudreau travaille par accumulation. Au fil des jours, ses carnets se remplissent de dessins. Ce sont des animaux, des personnages, des objets banals du quotidien qui retiennent son attention à cause de leur potentiel graphique ou sculptural, de ce qu’ils évoquent dans l’imaginaire collectif ou tout bonnement parce que les actualités en ont fait des sujets incontournables. Des tables, des ponts, des bateaux, des brouettes, des palmiers, des statues équestres, des cow-boys, c’est tout un univers iconographique qui se construit peu à peu. Si certains éléments restent isolés, d’autres sont sujets à développement et forment des séries ou vont vers des applications diverses. À titre d’exemple, le singe est omniprésent dans son travail en estampes tandis que l’ours a une très bonne représentation dans ses projets d’art intégré à l’architecture. Jean-Pierre Gaudreau vit et travaille à Bécancour en banlieue de Trois-Rivières.