Titulaire d'une maîtrise en arts visuels de l'UQÀM, Sébastien Pesot est artiste depuis le tournant du millénaire. Son travail a été exposé dans une vingtaine de lieux professionnels, couvrant une variété d'espaces tels que galeries privées, centres culturels et centres d’artistes. Ses vidéos expérimentales ont été projetées dans une centaine de festivals à travers le monde. En solo, il a exposé dans quelques centres d’artistes et maisons de la culture, au MACBSP, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke et au Musée d'art contemporain des Laurentides. À l'échelle internationale, il a réalisé une performance à Saint-Pétersbourg en 2018, exposé à Hong Kong et à Brooklyn en 2016, ainsi qu'à Berlin en 2013 et 2010. En tant qu'artiste-commissaire, Sébastien Pesot met en lumière l'influence significative du punk sur l'art actuel à travers des expositions et publications telles Spunkt Art Now et Post-Punk Art Now. Résidant à Sherbrooke, il enseigne les arts visuels à l'Université de Sherbrooke depuis 2003. Son engagement artistique l'a conduit à cofonder le collectif Perte de Signal, devenu depuis un centre d'artistes. Il a administré la transformation du centre d'artistes Race en Sporobole, et a également siégé au conseil d'administration de PRIM et du CQAM. La démarche artistique de Sébastien Pesot s’inscrit à la croisée de la performance, de la vidéo, de l’impression numérique et des installations multimédias. Inspiré par des concepts philosophiques et des références culturelles variées, il explore des thématiques liées à l’identité, au temps, à la mémoire et à l’interaction humain-machine. Ses œuvres sont souvent empreintes d’un dialogue critique entre le corps humain, la technologie et la création. Se définissant comme un plasticien Spunkt, Pesot puise dans l’héritage de la culture punk DIY. Provocation, humour et réflexion critique imprègnent ses créations autant dans leur forme que dans leur portée conceptuelle. « Je pense ce que je fais et je fais ce que je pense », affirme-t-il, adoptant une posture où pensée et action s’alimentent mutuellement. Cette approche se reflète dans ses projets collectifs, tels que Post-Punk Art Now, Spunkt Art Now et Bad & Bold, où il valorise la collaboration et la diversité des voix artistiques.

C’est l’art qui lui permet de s’exprimer et survivre. À la suite d’une rechute dépressive, l’esprit créatif prend le dessus. Il délaisse une carrière d’ingénieur pour se consacrer à une nouvelle profession de designer d’intérieur. Durant la pandémie de COVID-19, le désir de créer étant trop fort, il s’inscrit au certificat en arts visuels à l’Université de Sherbrooke avec l’ambition de devenir artiste professionnel en intégrant à sa pratique ses connaissances en ingénierie et architecture.

Native de la Côte-Nord, cette artiste émergente utilise principalement le papier, et les matériaux recyclés pour créer des installations qui soulèvent les notions de fragilité, de cycles et d'éphémère. Diplômée en arts visuels de L'université de Sherbrooke, elle y poursuit des études en arts et technologies.

Véronique Hamel est une artiste émergente dont la pratique en arts visuels interroge les liens entre l’individu et son environnement. Son approche somatique s’exprime à travers la peinture, l’art performance, l’installation et la vidéo.