Particulièrement amoureuse du textile et du papier, Sabrina recycle, peins, explore le tricot de papier et se démarque avec le collage et la répétition de petits morceaux de papiers.

Je suis une artiste visuelle canadienne et marocaine basée à Montreal. En 2019, j’ai fondé le brand SFIYA. Au Maroc, SFIYA est une manière taquine et bienveillante de surnommer toutes les Safae du pays. C’est l’alter ego populaire de Safae. Sa version pitre et attachante. Aujourd’hui SFIYA est une démarche artistique qui propose une lecture surréaliste, poétique et humoristique du monde qui nous entoure. Mon approche est maximaliste. Elle prône mélange des genres, couleurs vives et graphismes sophistiqués.

Samuel Bélanger-Leduc est un artiste multidisciplinaire qui s'intéresse aux interactions qui sévissent dans les mondes imperceptibles tels que la physique quantique ou encore la physique particulaire. Il tente également d'explorer la fine frontière qui existe entre les jargons diamétralement opposés de la science et de l'occultisme.

Au cours des dernières années, Samuel crée une impressionnante série de grands autoportraits qui sont autant de visages imaginaires aux formes géométriques où, couche après couche, chaque toile prend forme comme la vie qui nous façonne. Depuis plus d’une décennie, s’adonne à la sculpture, des œuvres abstraites ou des personnages. Plusieurs de celles-ci sont conçues à partir de matériaux recyclés ou naturels, tels le bois, la roche et le métal. Elles témoignent à la fois de son amour de la nature et de ses préoccupations environnementales.

Née à Amos en Abitibi, j’ai grandi dans une nature riche et immense. Très jeune, j’accompagnais mon grand-père lors de longs voyages de pêche au cours desquels le silence était de mise. J’ai alors appris à observer la nature et à cultiver ma patience, des qualités qui aujourd’hui transparaissent dans mon art. Mon univers artistique se déploie aujourd’hui dans une utilisation nouvelle des éléments de la nature. Celle-ci est non seulement une source inépuisable d’inspiration, mais aussi la pépinière qui fournit les matières premières (bois, ossements, nids de guêpe, champignons, etc.) à partir desquelles je crée mes œuvres. Mon travail artistique s’apparente à celui d’un orfèvre qui, minutieusement, sélectionne, transforme et assemble la matière dans un souci de parfaite harmonie.

Je suis née à Paris, en France, et j'ai suivi des études dans le domaine médico-social, décrochant un diplôme en Éducation spécialisée. Tout au long de ma carrière, j'ai harmonieusement intégré la photographie à mon engagement envers l'accompagnement de personnes en situation de précarité et de maladie mentale. Ma passion pour la photographie, particulièrement nourrie par mes nombreux voyages, m'inspire à partager mon art avec le grand public. J'ai participé à des expositions photographiques à Paris, mettant en lumière des portraits de personnes itinérantes capturés au fil de rencontres marquantes dans les rues de la ville. Je développe des projets photographiques dans le but de transmettre des messages essentiels. Lors d'un salon de la photographie en région parisienne, j'ai présenté des expositions de portraits d'adultes en situation de handicap, remportant ainsi le prix du jury. L'implication dans de nouveaux projets photographiques revêt pour moi une importance fondamentale. Je cherche à ce que la photographie soit à la fois artistique, créative et porteuse de messages puissants. En 2022, j'ai décidé de perfectionner ma technique et d'approfondir mes compétences en suivant une formation en photographie au CFP de Verdun, dans le cadre d'un Diplôme d'Études Professionnelles (DEP) en Photographie. Mon projet personnelle photographique de fin d'année (février 2024), vise une initiative visant à partager les histoires souvent oubliées de femmes en situation carcérale.

Sara Hébert est collagiste. Elle s’ouvre le coeur, à coups de memes, de zines et d’émissions de radio depuis 2010. Elle a fait paraitre son premier livre solo illustré Bijou de banlieue (Marchand de feuilles) en 2022.

Vit et travail à Montréal. Ses recherches se concentrent autour des thèmes de la matérialité, de la folie et des cycles.