Nathalie Guez est née en France en 1968, puis a vécu à l’étranger de nombreuses années. C’est après avoir eut la chance de parcourir un peu le monde, qu’elle décide, jeune maman, de s’installer vivre à Montréal.
Diplômée en architecture, elle créait déjà du mobilier pour sa passion et c’est dans ce cadre, qu’avant 2003, elle participe à des expositions en Italie, en France, 1er prix de la création organisé par la Mairie de Paris, en Asie et en Espagne.
Puis, en 2004, fraichement arrivée au Canada, Nathalie choisi d’exprimer son questionnement sur l’identité par le médium des chaises, qu’elle appelle: “Les chaises portraits”, celles-ci lui permettent d’explorer et de représenter toutes les dimensions de l’homme.
En 2009, sa maman, dont elle est très proche, décède alors que Nathalie a une exposition prévue 2 mois plus tard. Pour cette occasion, elle créé l’oeuvre “Myriam”, un fauteuil rembourré, représentant la douceur maternelle, fauteuil qu’elle dédie en hommage à toutes les mamans.
Suite a l’exposition Meublémouvants au centre Matéria, en 2010, son travail est exposé au Musée d’Art Contemporain de Montréal, puis, en 2011-2012 ses œuvres sont sélectionnées par la galerie Californienne de William Zimmer qui les présente aux SOFA show à New York, Santa Fé et Chicago ainsi qu’à Art Palm Beach. Elle reçoit une bourse de la SODEC pour participer aux salons.
En 2015 pour 3 années consécutives, Nathalie est Membre du jury pour la sélection d’artistes exposants à la galerie municipale du Victoria Hall à Westmount, et membre du jury pour les projets de finissants du programme d’art de l’Université Concordia.
En 2016, L’œuvre “Myriam”, sculptée en marbre blanc est intégrée à la collection permanente d’un hôpital public, où elle est placée dans le jardin du département de maternité.
En 2019, elle est lauréate du concours d’Art du Carré Westmount à Montréal. Aujourd’hui ses œuvres se retrouvent chez de nombreux collectionneurs au Québec, au Canada, en Amérique du Nord, en Europe, jusqu’en Indes.
C’est à partir de 2016 que Nathalie s’éloigne des chaises et du mobilier pour étudier la céramique pendant 4 ans au centre des Arts Visuels de Westmount puisqu’elle lui permet de s’exprimer de façon beaucoup plus spontanée.
Grace à ce rapprochement de la terre, se crée le lien entre l’argile , la matière, les mots- les ondes, et s’ouvre à elle, l’univers de rêves que propose la physique quantique.
Je vous invite à éloigner votre regard des dates, et à prendre conscience de la ligne qui se trace au fil des 25 ans de travail constant. Cette ligne débute en architecture où Nathalie dessine des bâtiments, puis se développe vers le mobilier d’art fonctionnel, des chaises et fauteuils sculpturaux de grande envergure, de là, elle évolue vers l’objet utilitaire du quotidien en céramique.
Nous en sommes aujourd’hui à un travail de série de photos très spontanées sur l’exploration du réel, et à explorer l’impact des mots. Ces 25 ans de travail ont l’air de se diriger vers l’abstrait. D’un travail qui voulait par sa présence, se prouver et exister vers un travail beaucoup plus confiant qui s’impose non pas par l’espace qu’il occupe mais par les ricochets qu’il créé. Évidement les périodes et les intérêts se chevauchent, et les lignes comme les parcours ne sont jamais complètement droits – tout dépend de la distance du regard que vous allez choisir d’y appliquer.