Si votre regard se porte sur une photo d’Eric Lajeunesse, ne vous attendez pas à une vue d’ensemble. Vous contemplerez plutôt un fragment de vie composant une part du chaos qui nous entoure, définissant l’aspect aléatoire du moment saisi.Katmandou, New York, Paris et La Havane, font partie de la grille de composition d’Eric, usant de sa grande aisance pour le cadrage, il arrive à établir des liens entre ces sujets épars.
Bien que prise avec de la pellicule noir et blanc, cette série n’est pas définie par son médium, qui apporte sa texture et son élégance à ses images. Analogique ou numérique, je n’hésite pas à qualifier Eric d’un des meilleurs photographes Leica que je connaisse. À mes yeux, ses photos font écho à l’audace du meilleur travail de Marc Riboud.
La table ronde télémétrique – Histoire d’un vagabond
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