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Claude Bertrand

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j’étais enfant, mes parents sont partis enseigner en Afrique. Durant les vacances d’été, nous avons visité tellement de musées d’art en Europe que j’en ai été saturée. Mon père avait développé une telle passion pour l’histoire de l’art qu’il l’a ensuite enseignée. De retour au pays, mon parcours artistique était tracé et je me suis inscrite au CÉGEP du Vieux-Montréal afin d’obtenir un DEC en arts et ensuite à l’Université du Québec où j’ai obtenu, en 1983, un baccalauréat en arts Durant mon adolescence, mes parents ont, avec un couple ami, ouvert une galerie d’art au bord du Richelieu. Ce commerce complexe et exigeant a tôt fait de prendre énormément de place dans nos vies aboutissant ainsi au divorce de mes parents. Par la galerie, nous avons développé des liens avec un certain nombre d’artistes au parcours accompli. La naïve apprentie artiste que j’étais a commencé à se comparer désavantageusement. Dans ce contexte trouble, s’est érigé une sorte de blocage qui a démobilisé mon élan créateur. Ce blocage a perduré durant de très nombreuses années. Bien que mon parcours académique ait été maintenu, ma spontanéité et le plaisir de peindre ont alors pratiquement disparus. J’ai bifurqué pour une voie qui m’a paru salutaire, l’enseignement des arts dans différents contextes dont les écoles primaire et secondaires de Montréal. J’ai exercé cette profession avec plus ou moins de bonheur durant vingt-cinq ans, ce qui a eu le mérite d’assurer ma subsistance. Selon mes disponibilités, tant physiques que mentales, ma création a fluctué entre d’intenses périodes de production et de longues périodes de silence. Retraitée depuis plus de cinq ans, je me suis remise à peindre avec plus d’assiduité. Durant la pandémie, j’ai pratiquement fait un collage par jour. Ils expriment mes questionnements et l’anxiété en lien avec cet évènement mondial. Puis, après avoir passé sept semaines en Europe, ma création a bifurqué. La présence du passé, dans chaque pierre, dans chaque maison ou monument m’a profondément émue. Qu’il existe une continuité entre le monde d’hier et aujourd’hui sans apparente rupture m’a fascinée et apporté une sorte d’apaisement. J’ai retrouvé le plaisir de peindre et je suis déterminée à le faire de façon toujours plus affirmée.

Je suis diplômée en arts visuels. J’ai enseigné les arts pendant plus de vingt-cinq ans.
Maintenant retraitée, je désire m’affirmer au niveau de ma création et m’impliquer énergiquement dans le domaine.

Mon curriculum vitae atteste de mon expérience de vie.

Le RAAV est l'association représentative des artistes en arts visuels du Québec

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