Un message fort aux institutions et décideurs

Cette première entente collective avec les principaux musées du Québec enverra un message clair aux autres acteurs culturels et aux décideurs des divers paliers politiques, qu’ils soient municipaux, régionaux ou nationaux.. L’entente ne concerne pas seulement les artistes qui exposent dans ces institutions majeures, mais elle a aussi des implications plus larges pour la communauté artistique en général.

En soulignant la nécessité d’améliorer les conditions de travail et de vie des artistes, cette entente pourra susciter une prise de conscience plus large suivie d’actions concrètes pour adresser les défis auxquels les créateurs et créatrices sont confronté.e.s. .

Un cadre de référence pour l’avenir

L’entente collective établit un cadre de référence avec des normes minimales pour les relations entre les artistes et les musées. Ce cadre pourra servir de base pour des négociations futures avec d’autres diffuseurs, posant ainsi les jalons d’une réforme plus large dans le secteur des arts visuels. Cela représente une opportunité de structurer les relations entre les artistes et les institutions culturelles sur des bases plus équitables et plus transparentes.

Un tremplin pour les artistes émergents

Cette entente collective offre un tremplin prometteur aussi pour les artistes émergents. En favorisant une reconnaissance accrue et en améliorant les conditions de travail, cet accord pourrait créer un climat plus favorable à une pratique artistique sereine et épanouissante. En établissant des normes qui pourront inspirer d’autres institutions et régions, cet accord souligne l’importance d’une approche plus équitable dans notre secteur, contribuant ainsi à un environnement propice à la créativité et à l’émergence de nouveaux talents.

Les début d’un filet social pour les artistes

La négociation d’une entente collective avec les quatre grands musées québécois marque une avancée majeure pour établir un filet social pour les artistes en arts visuels. En définissant des normes minimales, telles que des honoraires plus justes et des redevances plus élevées pour les droits d’exposition et de reproduction, elle reconnaît mieux la valeur du travail des créateurs et pourra inspirer d’autres institutions à adopter des pratiques similaires.

Cette entente va donc au-delà des bénéfices immédiats pour les artistes exposants : elle ouvre la voie à une réflexion plus large sur le statut professionnel des artistes et sur des réformes nécessaires pour structurer le secteur culturel de manière équitable et durable, tout en renforçant le rôle essentiel des créateurs dans la société.

En conclusion, la signature de cette entente collective avec les grands musées du Québec marque une étape importante pour le milieu des arts visuels. Une fois ratifiée, elle inaugurera une nouvelle ère de reconnaissance et de respect pour les artistes, tout en posant les bases d’une réforme plus large de notre secteur culturel.