Nos membres, notre fierté
Recherchez parmi nos 1735 membres

Filtrer les membres

Photo de Brigitte Gingras

Brigitte Gingras

Membre associé
Collage, Dessin, Peinture
Artiste autodidacte, Brigitte Gingras est native de Granby dans les Cantons de l’Est. Après avoir été co-propriétaire d’une ferme horticole, Brigitte Gingras s’investit depuis 2013, dans l’expression picturale. Des ateliers libres à l’Université Bishops en peinture, sculpture, dessin de perspective (landscape) et photographie, l’on aidé à parcourir cette voie. Elle a aussi participé à de nombreux ateliers créatifs, dont ceux offerts par Seymour Segal, Muriel Faille et Suzanne Vié. Depuis 2016, elle a aussi emprunté le chemin de la poésie et publié un premier recueil de poèmes en plus d’avoir participé à une soirée poésie en 2021.
Voir la fiche
Photo de Dan

Dan

Membre associé
Action, intervention et processus, Collage, Illustration, Peinture, Performance, Sculpture, Vidéo d’art
Regarder autour de moi avec les yeux de l'imaginaire me donne mille possibilités de créer de façon libre et inventive.
Voir la fiche
Photo de Hélène Trudel

Hélène Trudel

Membre associé
Autres, Collage, Dessin, Installation, Performance, Photographie
Intéressée avant tout par la ligne, son travail décortique le regard qu’elle pose sur des états et des caractères de la société humaine qui l’interpellent, qui s’opposent ou se répondent: la fragilité et la durée, le passage et l’entrave, l’identité et l’indifférence. Elle les transpose dans des installations narratives et marionnettiques, dans la manipulation de matières (lin, papier, origami, bois), dans le dessin, dans la photographie d’objets éphémères afin d’en traduire le sens et en exprimer l’étendue poétique. Depuis trois ans, elle explore avec une artiste sculpteure le concept de dialogue in situ, sur les rives du fleuve Saint-Laurent.
Voir la fiche
Photo de Lise des Greniers

Lise des Greniers

Membre associé
Collage, Peinture
Les révélations de l'inconscient sont cryptées dans l'allégorie citation de Lise des Greniers, M.A. Nous échangions sur la création artistique et d'histoire de l'art, autour d'une bouteille d'alcool artisanal que Lise avait achetée en Suisse, lors d'un voyage de recherche en arts visuels. Il n'y a pas d'âge pour faire l'expérience du monde et des choses en général. Mais jusqu'à quel niveau de vécu faut-il pour se sentir prêt à coucher sur toile ses pulsions les plus profondes ? Peut-être que les bons peintres sont ceux qui ont le plus voyagé, fût-ce intérieurement ... Je découvris au fur et à mesure de nos discussions une personnalité aux facettes complexes, toute dévouée à son art, fascinée par la beauté (au sens platonicien du terme), mais aussi débordante d'énergie et d'une très grande volonté. Il est vrai que l'art contemporain est un domaine frileux au Québec. Lise des Greniers peut se targuer d'un parcours atypique. Enfant adoptée à l'âge de trois mois, elle développa un intérêt précoce pour le ballet classique et la musique classique, au grand dam de ses parents qui auraient préféré un style populaire. Afin qu'ils acquiescent à sa demande, elle leur confie qu'elle est incapable de danser et de jouer autre chose, elle n'a que 6 ans à l'époque. À l'âge de 23 ans, elle obtient une maîtrise en sciences politiques à l'Université d'Ottawa (qu'elle fit en 10 mois). Elle devint conseillère politique et adjointe à la députation à l'Assemblée Nationale. L'investissement au sein de la communauté fut toujours au centre de ses préoccupations. Ce parcours, où l'approche sociale fut aussi importante que l'humanisme le plus élémentaire, a poussé Lise à s'intéresser à l'Humain comme mécanique à appréhender. Cette dernière approche lui fit entamer des études de maîtrise en sciences religieuses à l'Université Laval. Par la suite, à son retour à Granby, elle est élue conseillère municipale. Sa détermination pour la protection du patrimoine architectural lui fit réussir à mettre à l'abri des intempéries le sarcophage et le masque de la fontaine du masque grec ainsi que la création du premier trajet patrimonial. De surcroit, en réponses ses revendications le conseil municipal accepte la création d'une politique culturelle. Par la suite, elle fut nommée par décret en conseil, signé par madame Michaëlle Jean gouverneure générale du Canada, administratrice-dirigeante au conseil d'administration du Musée Canadien de la Nature à Ottawa. Mais tout ne s'arrête pas là, elle fit un cursus de 6 ans d'étude en psychanalyse clinique à l'École Freudienne du Québec. C'est suite à cette formation, qu'elle a radicalement changée de courant artistique. Dorénavant, son talent ne lui suffit pas, alors depuis 2021, elle est aux études supérieures à la faculté des arts de l'Université du Québec à Montréal en préparation d'une maîtrise en histoire de l'art. Simultanément, Lise poursuit sa carrière d'artiste-peintre. Sa formation en psychanalyse lui permet d'offrir aux artistes des consultations leurs permettant d'approfondir leur démarche artistique et de développer leur profil d'entrepreneur. Au premier regard ses oeuvres sont une pure abstraction, mais un oeil averti décèle tour à tour le deuxième niveau de représentation, les détails du tableau permettant d'y déceler des figures riches en symbolisme. L'artiste fut toujours fascinée par le symbole, le signifiant et son allégorie. Son oeuvre est parsemée d'indices à suivre pour comprendre sa pensée et les ramifications de son esprit créatif. Parmi ses domaines de prédilections, la mythologie reste un important dominateur commun. Ce lien, qui remonte à Freud lui-même, la pousse à s'intéresser aux racines de l'Homme. L'oeuvre de Lise attire l'attention sur un héritage commun qui, de tout temps, a exercé une influence indirecte sur le public. Du Minotaure du mythe de Thésée jusqu'à son portrait d'aristocrate en passant par ses paysages de landes et de rivières, nous assistons à la mise à plat d'une abstraction en construction. À travers ses voyages et ses expériences successives, Lise peut se targuer d'un certain universalisme. Suite à la construction mentale du sujet de l'oeuvre, l'artiste donne une place à l'interprétation et au récit personnels et singulier du spectateur. La variété des matériaux utilisés pour ses oeuvres et l'irrégularité des traits laissent pourtant craindre un chaos et une perte de repères. Quid cet Océan infranchissable ou de cette cruelle Méduse, tous deux prêts à anéantir l'inconscient qui se risquerait à les défier ? De cet ce Bel l'oiseau sur l'épaule de l'homme qui marche rapidement ou de La jeune fille au bâton qui évoluent envers et contre tous, vers un avenir incertain ? Et enfin de ce Châtelain guindé et orgueilleux qui semble offrir un regard dédaigneux aux obstacles autrefois si terrifiants de la jeunesse ? Lise n'a aucunement l'intention de se revendiquer d'un quelconque grand maître à penser ou d'un courant connu. Pas question ici de pasticher tel ou tel artiste renommé. La création de Lise se caractérise par sa grande modestie, sans que cela s'apparente à de l'autosatisfaction abusive, l'artiste abhorrant trop la médiocrité pour ne pas approfondir ses expériences. La créativité ne doit donc pas être le monopole des grands centres urbains et l'artiste local doit avoir voix au chapitre. Envoler, avec son format atypique (15 cm x 122cm) donne un aperçu d'une recherche d'originalité. Ces dimensions témoignent d'une insatiable volonté de démarcation. L'oeuvre de Lise n'est pas simplement une synthèse de ses différentes expériences ou de ses sensibilités philosophiques. Si elle emprunte une symbolique évidente, elle reste avant tout une voie de libération de l'inconscient. Un auteur comme André Malraux tissait d'étroits liens entre la culture et la psychologie humaine. Selon lui, la culture est une manifestation de la psychè d'une population, mais demeurerait un élément à conquérir à mesure que l’état d'esprit du spectateur change au fil des siècles. L'art lui-même comme manifestation culturelle n'échappe pas à la règle. Lise des Greniers semble avoir compris cette analogie, en mixant nos instincts primitifs à une oeuvre en constante évolution, dont l'apparence familière ne doit pas nous tromper. Si une oeuvre est effectivement un élément à reconquérir encore et encore, il est du devoir de l'artiste de nous laisser au moins une piste pour arriver à en venir à bout. Lise a recours à une symbolique subtile et à une allégorie personnelle, mais incontournable, et ainsi nous aider à y voir plus clair.
Voir la fiche

Devenez membre du RAAV dès maintenant

Devenez membre du RAAV pour profiter des avantages aux membres et faire partie d'une association professionnelle qui défend vos droits

Devenir membre

Restez informé

Vous souhaitez recevoir nos communications? Restez informé et inscrivez-vous à notre liste d'envoi. *

* NOTE : Les membres du RAAV reçoivent automatiquement les communications électroniques par courriel. Il n'est donc pas nécessaire pour eux de souscrire à la liste d'envoi.