Native de Moncton, au Nouveau-Brunswick, je m'installe en Gaspésie à la fin de mes études en architecture de paysage à Montréal. L'exploration des paysages, par la marche ou par d'autres moyens de locomotion, c'est là où je tire mon inspiration. J'essaie d'absorber le paysage, de l'avaler par mes yeux, et de le digérer sur papier. Parce que l'environnement naturel me fascine. Par mes images, je mets en scène les éléments qui sont propres à l'écologie d'un lieu. Je cherche à communiquer le décor et ce qui le compose. L'intention derrière mes créations est d'adoucir la réalité en transférant un peu de ces éléments à l'intérieur de nos maisons.

Dans ses oeuvres, Audrée Wilhelmy met en relation la femme et le territoire, cherchant dans l'usure des corps, des objets et des lieux une forme d'émancipation. Ses explorations récentes dans les domaines des arts textiles et du papier, de la gravure, du livre d'artiste et de l'impression artisanale, témoignent d'un processus où les matières premières servent à célébrer la souveraineté des femmes et de la nature.

Baccalauréat en Arts Visuels , Université d’Ottawa, Diplôme en science de l’Éducation, Université du Québec à Gatineau Études en administration des affaires, Université du Québec à Gatineau

C’est en passant par une formation en graphisme et plus de vingt ans en illustration et en art décoratif que j’en suis arrivée à la peinture. Le déclic se fait lors d’un voyage de ressourcement en Europe en 2012, où j’ai une véritable révélation. Imprégnée par les oeuvres des préraphaélites, symbolistes et nabis, je commence à peindre. Les expériences acquises précédemment me permettent enfin d’explorer mon propre univers, à travers une interprétation poétique de l'être humain. J’ai eu l’honneur de remporter les 1er prix du Festival des Arts de Mascouche et de la Galerie art[o] en 2019, de l’expo-concours Arts Sutton en 2020 et celui de Armand Vaillancourt à la Rencontre des arts en 2021.

Malika a baigné depuis son enfance dans un milieu d’arts au contact de son frère ainé Ray Slim, lui-même artiste peintre. Un artiste qui a énormément influencé ses créations. Créations qui vont du semi-figuratif à l’abstrait.

La démarche de Myriam Lafae s’inscrit dans la mouvance de l’éco-féminisme spirituel. Elle aborde des thèmes associés à l’empuissancement du féminin, à l’Anthropocène, à la relation nature/culture et au caractère sacré de cette relation. Elle pose un regard critique sur l’actualité, les sociétés, leurs systèmes de gouvernance et sur les visions anthropocentriques et patriarcales de l’ontologie occidentale dominante. De 2012 à 2019, elle centralise sa pratique autour du design de mode à travers AYAM Creation, sa marque de vêtements éthiques. Elle crée des collections porteuses de sens, imprégnées de métissages culturels et temporels. C’est en 2019 qu’elle retourne à une pratique purement axée sur les arts visuels. Ses œuvres se déploient principalement sous forme d’installations sculpturales multidisciplinaires. Créatrice de lieux, elle explore l’hybridation entre les techniques traditionnelles et les nouvelles technologies. Ces projets intègrent les divers règnes du vivant et du non-vivant, dans une approche narrative, symbolique et contemplative. Ils épousent les cosmovisions et la temporalité autochtone, certaines perspectives animistes, récits mythologiques et figures archétypales. En 2020 elle fonde le collectif artiviste Arsenal Imagine qui crée, produit et diffuse des œuvres et des événements de médiation culturelle à caractère social.

Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue et maintenant établie au Bas-Saint-Laurent, je suis une artiste aux talents diversifiés : artisanat, tatouage et, principalement, peinture sur divers supports. De 2018 à 2020, la majorité de ma production a consisté à répondre aux commandes d’œuvres personnalisées. En cours d’année 2020, j’ai commencé à vendre mes propres créations. Mon travail est le reflet de ma quête de sens, un accès à ce qui, pour beaucoup, reste un tabou. Les couleurs sont ma voix, forte et claire, qui clame la beauté qui reste encore à l’humanité et qui porte un nom : L’imagination. Voici ce que représente mon travail d’artiste, une combinaison des éléments de ma psyché qui peuvent sembler disparate, mais qui forment ensemble un tout harmonieux qui renferme l’essence de mes rêves, souvent éveillés.

YanikKA souhaite saisir l’essence des choses telles que la nature les présente afin d’en garder un souvenir intact : « Peindre les fleurs pour éviter qu’elles ne meurent ’ ». Voilà ce qui résume sa motivation artistique. Cela n’est pas sans rappeler la philosophie propre aux Vanitas du 17e siècle, dont le message manifeste est la finalité de la vie. En effet, YanikKA choisi d’emblée des modèles affectés par le passage du temps. Les jardins sauvages, les corolles abimées par le froid ou les feuillages déformés par les intempéries rejoignent sa préoccupation esthétique de capter l’essence de l’éphémère.