Née à Ottawa, Agatha Veale est une artiste émergente travaillant à Montréal qui utilise des matériaux sculpturaux comme cadre conceptuel pour le discours entourant les questions de sexe, de genre, de corps et de sa place dans la société.

Après ses études en ébénisterie et en design d’intérieur à l’école Boule (Paris), David Farsi a développé une carrière d’artiste autodidacte. Influencé par son enfance en Afrique, ses nombreux voyages et sa formation en métier d’art, David s’est construit un univers personnel tel un véritable bestiaire surréaliste. Sa démarche l’a conduit à explorer diverses techniques d’expression comme la peinture, la sculpture, la mosaïque, le vitrail…. De ses explorations David a développé une expertise de la laque. Reconnu comme spécialiste, ses années de créations parisiennes ont été prolifiques. David a fait de nombreuses expositions, participé à de nombreux salons et a remporté plusieurs prix. Au début des années 2000, nourrir sa démarche impliquait pour David Farsi un changement d’espace. C’est à ce moment-là qu’il s’installe au Québec avec un projet en tête celui de travailler une nouvelle « matière » le pixel. De 8 ans de recherche, un projet est né, 1024 œuvres autonomes carrées comme autant de pixels pour composer une seule œuvre le Ko (Kilooctet). Depuis une dizaine d’années Farsi a repris un travail plus traditionnel de peinture. Sa recherche le guide vers de nouvelles formes et l’exploration et le détournement de matériaux actuels. Son travail récent est marqué par un dessin linéaire et affirmé. Sa démarche le conduit à réfléchir à la complexité des rapports humains. On retrouve ses œuvres dans plusieurs musées européens et parmi des collections publiques et privées dans le monde.

Jennifer Laoun-Rubenstein est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts, majeure en peinture et dessin, de l’Université Concordia. Elle s’exprime à travers la peinture, le dessin, et la sculpture, en passant par les arts de la fibre, les pratiques artisanales, et la création littéraire.

John Latour est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels (Université d’Ottawa), d’une maîtrise en bibliothéconomie (McGill University) et d’une maîtrise en histoire de l’art (Concordia University). Il a eu des expositions solo en Alberta, Ontario et au Québec et il a participé à des expositions de groupe au Canada et à l’étranger. Il a reçu des bourses du Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de l’Ontario. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections privées ainsi que dans la Hallmark Fine Art Collection (Kansas City), la collection d’œuvres d’art de la ville d’Ottawa et Le Méridien Versailles (Montréal).

L’Art thérapie est présente depuis le début dans mes œuvres, s’illustrant dans la répétition inlassable et le besoin de manipuler engendré par le trouble obsessionnel compulsif, mais ma pratique s’est transformée peu à peu pour sortir du médical. S’ajoute à présent l’étude de l’effet de la lumière et la place de chaque élément. L’architecture m’inspire beaucoup, elle me permet de développer l’aspect de la lumière sur mes œuvres, entre le tableau et la sculpture. L’œuvre est dépendante de son habitat. Selon l’endroit où elle se trouve, l’œuvre révèle ses multiples facettes. Je tente d’accentuer sa capacité à se muer avec l’ambiance. L’alternance des vides et des pleins illustrent des pauses et des respirations. Le plein représente la production, la lourdeur et le caractère presque usiné à l’image du rythme de la vie. Cette association laisse émerger un aspect humain dans des œuvres qui dénotent foncièrement une rigidité. Les vides offrent la possibilité de s’échapper brièvement de la production, d’affirmer le droit de ne pas être constamment en action. Mes œuvres sont impossibles à créer rapidement. Le processus est intéressant, mais parfois, à la mesure de la quantité de pièces, il évoque parfois la contrainte de la tâche, sa monotonie. En y ajoutant de l’esthétisme, je déjoue cet aspect, je fais en quelque sorte un pied de nez à la tâche.

Artiste sculpteure, peintre et dessin avec une touche d'humour et le sens de la bande dessinée.

J’explore les rapports entre Langage, Territoire et Identité à travers la matérialité, le texte, l’image et l’archive.

Réparer, recoller, suturer, plâtrer, panser, cautériser, transfuser, soigner, guérir... Par des interventions minimalistes et processuelles sur la matière végétale, Nathalie Bandulet explore le thème de la fragilité de la nature humaine et de son environnement vital.

Pedro Barbáchano is an artist, cultural worker and educator working between Tiohtià:ke/ Montreal and Cairo, Egypt. His practice observes speculative archaeology, the critique of historical and photographic documents and issues with the representation of subaltern identities culminating as sculptural installations, books, and augmented reality experiences stemming from the photographic image. He has exhibited in Spain, Canada and Egypt in venues such as SCAN (Tarragona, Spain) and Leonard and Bina Ellen Gallery (Montreal, Canada). Barbáchano is the recipient of multiple awards, including the Roloff Beny Fellowship in Photography, the Gabor Szilasi Prize in Photography, the Post Image Research Fellowship, the Steven Goldberg Bursary, John W. O’Brien Graduate Fellowship and the Heather & Erin Walker Humanitarian Award. His work can be found in private collections in Canada and Spain. Barbáchano is currently pursuing an MFA and has lectured at Concordia University (Montreal).