Mêlant disciplines scientifiques et artistiques dans son processus, elle scrute les différentes composantes de son environnement et explore l’expérience intangible des espaces traversés et habités au travers de différents mediums.

Démarche Ma démarche artistique cherche à démontrer la dichotomie sociétale opposant l’individuel et le bien commun à l’ère du réchauffement climatique. Mon travail de création pictural se situe au cœur du monde animalier confronté aux répercussions du climat et à la destruction de son environnement. À cela, s’ajoute une réflexion à vouloir traduire l’urgence de notre comportement face à l’inévitable menace de l’extinction de certaines espèces y compris la nôtre. Cette recherche amorcée avant la pandémie 2020 prend une dimension inattendue et me conforte à vouloir aborder, avec moins d’ironie cependant, l’enjeu d’une véritable force créatrice et évocatrice de nos peurs, de notre vulnérabilité, de notre finalité. Inspirée du mot disparition, et de ses multiples déclinaisons telles que quitter, fuir, partir en hâte, se sauver, je conçois des espaces et des lieux envahis de personnages et de paysages inattendus dans la survie d’un environnement en perte de repères. Élaborés à partir de collages photographiques, de dessins et d’illustrations, j’assemble des fragments de photos, j’ajuste la transparence, les déforme, les pixélise afin d’obtenir plusieurs versions d’une même image unifiée. J’explore diverses compositions dans lesquelles l’abstraction, le rythme et la répétition (taille, position, orientation) sont des éléments très actifs au sein de la représentation. Ensuite je choisis la matière et le support d’impression numérique à partir duquel je peins, dessine et applique les collages.

Émilie Coquil est une céramiste française qui vit à Montréal. Suite à une carrière de graphiste amorcée en France, elle décide d’étudier la céramique à l’université Concordia puis à l’école Bonsecours. La lithographie sur argile est maintenant au cœur de sa pratique, qui marie photographie, art imprimé et façonnage de l’argile. Elle partage son temps entre l'enseignement et la création. Son travail a été présenté au Musée des beaux-arts de Montréal ainsi qu' à divers événements en France, en Angleterre, et au Canada. Elle est récipiendaire du prix d’excellence en céramique du Toronto Outdoor Art Fair 2021. www.emiliecoquil.com www.neo-ceramistes.com

Natif du Québec, d’une famille catalane, c’est en France, aux Beaux-Arts de Perpignan, que j’ai achevé ma formation artistique avant de choisir la voie de peinture. J’ai, ces dernières années, touché à de multiples facettes des arts plastiques, en tant que graphiste. Cette formation plurielle et enrichissante ne m’a toutefois pas permis de me consacrer à plein temps à mon cœur de métier : mon œuvre de plasticien en gestation depuis les origines.

" I have chosen to accept an innermost truth and awaken onto a reality. All persons express multiple facets of being tangibly combining form and colour of psychic- breath, spirit, soul and mind. I wish to explore the painterly externalization of the universally obvious vs. the mystic. I like to recreate in my paintings the reflection of the light on my subject matter given an ambiguous and sub real product that invites the viewer to enter what I consider real. I am emerged on nature inspiration and the beauty that sometimes can just be capture for a short period of time as is the case of the flowers".

Je lis, j'écris, je peins et je photographie, le monde qui m'entoure m'impressionne et m'intrigue sans cesse. J'aime la vie, j'aime ressentir des émotions, même si elles sont tristes. Parce que ressentir, c'est être vivant et réel. Je veux que mon travail émeuve les gens, qu'il les aide à se sentir heureux mais pas seuls, tristes mais pas seuls, en colère mais pas seuls. Je veux que les gens s'identifient à mon art. J'aspire à démontrer ces émotions à travers mes différentes textures, mes schémas de couleurs et mes techniques artistiques.

Véronique Lagrange est née à Québec. Elle poursuit ses études dans le domaine des arts au Cégep de Ste-Foy et complète un Baccalauréat Multidisciplinaire à l’Université Laval qui porte sur le sujet de l'art visuel, de la psychologie et de l'enseignement des arts plastiques avec la mention profil entrepreneurial. Son projet de recherche à la Maîtrise en thérapies par les arts porte sur l'art-thérapie en milieu scolaire auprès de la personne autiste. Elle pratique la peinture murale jusqu'en 2008 et explore dans sa pratique artiste personnelle une variété de médiums.