Après avoir complété sa formation au Goldsmith’s College de Londres, Richard-Max Tremblay poursuit une pratique en peinture et en photographie. Les années ’80 et ’90 sont ponctuées d’expositions dont celles du Centre culturel canadien à Paris et au Services culturels de la Délégation générale du Québec à Paris. De 1993 à 1998 il participe en tant que scénariste, concepteur et directeur photo au documentaire Gugging traitant de la question de l’art Brut, ainsi qu’à André Markowicz : la voix d’un traducteur.
Son approche multidisciplinaire, grâce à laquelle se révèlent des lieux de passages insoupçonnés entre peinture, photo et vidéo est à l’origine de Montréal Télégraphe : le son iconographe (2000); projet où art et science sont en constant dialogue et pour lequel il est commissaire avec Louise Provencher.
Ses expositions Inadvertances et Contretemps ont été réalisées à la suite d’une résidence de production au Centre de production et de diffusion VU, à Québec en 2003, lequel l’invitera à nouveau en 2011 pour une résidence suivie d’une exposition intitulée Des fenêtres. En 2005, la galerie Joyce Yahouda reçoit son exposition Avant l’oubli constituée d’une suite de 52 tableaux noir et blanc.
Les récentes expositions à la galerie Division de Montréal incluent L’ombre des choses (œuvres peintes) en 2010, Fenêtres (photographie) en 2011, Hors Champ II en 2014 et Caché, en 2017.
Une exposition de ses portraits photographiques s’est tenue de septembre 2011 à février 2012 au Musée des beaux-arts de Montréal. Elle souligne par la même occasion la publication de la monographie Richard-Max Tremblay – Portrait publiée par les éditions du passage. Il est récipiendaire du Studio à Paris du Conseil des arts du Canada (CAC) en 2014.
Richard-Max Tremblay est récipiendaire du Prix Louis-Comtois 2003. L’artiste est représenté par la galerie Division à Montréal.
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